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Portables et Ogm : le droit de savoir est un droit légitime

Publié le 17 juin 2008 par Stb

Cerveau La position française en matière de principe de précaution mériterait de s’affiner et de tendre vers plus de transparence. Interrogeons-nous sur ce point à la lecteur de cette déclaration de Scientifiques concernant la dangerosité des téléphones portables comme hier lorsqu’il s’agissait de légiférer sur les OGM.

Comment, en effet, ne pas être d’accord avec la Sénatrice Fabienne Keller et le Sénateur Vert Jacques Muller lorsqu’ils proposent une définition claire du « sans Ogm » mais aussi lorsqu’ils concluent une article commun en écrivant : « Au regard des enjeux liés à la définition du “sans-OGM”, nous avons décidé de lancer en commun un appel solennel à nos collègues députés : ne vous laissez pas enfermer dans les clivages entre partis politiques, positionnez-vous en conscience, et inscrivez dans la loi une définition scientifique du “sans-OGM”, mesuré au seuil de détection technique reproductible. D’autres pays d’Europe dont la législation est effectivement “précautionneuse” l’ont fait. Nos concitoyens l’attendent ».
Le principe de précaution soutendu dans la déclaration fait écho au droit de savoir qu’espèrent effectivement les citoyens et les consommateurs. Cette même volonté va s’exprimer demain avec le sujet des « téléphones portables
».

Comment ne pas s’interroger lorsque des cancérologues, parmi lesquels David Servan-Schreiber, lancent un appel pour sensibiliser l'opinion publique sur les risques sanitaires liés à l'utilisation du téléphone mobile.  

« À ce jour, les études épidémiologiques existantes sont insuffisantes pour conclure de façon définitive que l'utilisation des téléphones portables est associée à un risque accru de tumeurs et autres problèmes de santé », préviennent-ils dans leur appel. Toutefois, les études les plus récentes menées sur une période de dix ans montrent « une association probable avec certaines tumeurs bénignes (neurinomes du nerf acoustique) et certains cancers du cerveau, plus marquée du coté d'utilisation de l'appareil » écrivent-ils.

A quand une commission d’enquête indépendante pour mesurer la réalité des faits et initier une véritable évolution technologique et pratique tant de la part des constructeurs que des utilisateurs ?
Toute personne responsable se doit de s’interroger et l’on pourrait ici initier une évolution même du rôle de l’Etat. L’information et la protection des citoyens contre les dangers potentiels qui les menacent, n’est-ce pas finalement une fonction régalienne qui devrait s’imposer ?


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