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Les Chroniques de Mudfog

Publié le 25 juin 2008 par Madame Charlotte

Auteur : Charles Dickens
Titre original : The Mudfog Papers
Éditeur : Serpent à Plumes/Motifs
1ère édition : 1837-39
Nb de pages : 193
Lu : Juin 2008
Ma note :

Résumé :
C’est à une véritable pantomime de la vie quotidienne de la petite ville de Mudfog que nous convie Dickens, dans un ouvrage où le grotesque des situations le dispute au comique le plus ébouriffant : des avatars de la destinée de M. Tulrumble qui, d’humble charpentier devenu maire, se prend pour le nombril de l’univers ; des préparatifs de la réunion de Mudfog pour l’avancement du monde à son ordre du jour : faut-il créer des maternelles pour les puces laborieuses ? Ne devrait-on pas remplacer les membres de la force publique et les magistrats par des automates ?… Constitué d’une galerie de tableaux pittoresques et caustiques à la Daumier, qui ne sont pas sans nous rappeler Bouvard et Pécuchet, ou Les Caractères de La Bruyère, ce livre est d’une surprenante modernité.

Mon avis :
Ce livre aussi bref que méconnu rassemble des textes publiés de 1837 à 1839 dans le magazine Bentleys Miscellany , dans un contexte éditorial pour le moins chaotique. Ces courts récits sont désopilants, absurdes, surréalistes, loufoques, hilarants, inventifs et comme toujours chez Dickens, peuplés de personnages pittoresques et caricaturaux. J’ai notamment adoré le passage où il se moque de la crédulité des gens en évoquant la théorie absurde sur laquelle se base l’homéopathie, et suggère donc, que si une dose infinitésimale de produit actif fortement dilué peut soigner et guérir un individu, il doit en être de même avec une portion infinitésimale de nourriture qui devrait par conséquent suffire à maintenir les pauvres en vie.

C’est une lecture courte, sans réel fil conducteur autre que l’humour, qui n’a certes pas l’envergure de ses grands romans, mais il n’y a pas à tortiller, on rigole bien !

Le Professeur Queerspeck a exhibé un élégant prototype de train portable, disposé soigneusement dans un écrin vert, et pouvant être rangé dans la poche d’un veston. En attachant ce merveilleux engin à ses bottines, tout employé de banque ou de bureau pourra se déplacer de sa résidence à son lieu de travail, à la vitesse confortable de soixante miles à l’heure, ce qui représenterait un avantage considérable pour des personnes ayant des occupations sédentaires.


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