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Critique Ciné : La Belle et la Bête (2017)

Publié le 01 avril 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

La Belle et la Bête // De Bill Condon. Avec Emma Watson, Dan Stevens et Luke Evans.


La Belle et la Bête est mon Disney préféré au départ avec Alice au Pays des Merveilles alors cette adaptation se devait d’être à la hauteur des attentes. Bill Condon (Le cinquième pouvoir, Twilight Chapitre 4 et 5) avait donc la lourde charge de donner à ce film du coeur, le coeur que le dessin animé avait au départ. Ce n’est pas ce qu’il y avait de plus facile mais La Belle et la Bête est une jolie réussite. C’est émouvant, plein de bons sentiments comme on peut les aimer dans les Disney et sûrement l’adaptation en live-action la plus réussie de toutes. Le dernier en date, Le Livre de la Jungle, ne m’avait pas plu. Ce n’était pas ce que j’attendais et surtout je n’avais pas spécialement envie de voir cette adaptation. Ici, dans La Belle et la Bête, le film repose en grande partie sur le talent d’une personne : Emma Watson. Et cette dernière se donne corps et âme au film afin de rendre le personnage de Belle attachant comme il se doit. Ecrit par Evan Spiliotopoulos (Le chasseur et la reine des glaces) et Stephen Chbosky (Jericho), cela aurait vraiment pu tourner à la catastrophe comme au chef d’oeuvre tant le talent des deux est aux antipodes l’un de l’autre. L’une des choses les plus remarquables avec ce film c’est sa beauté. On est émerveillés et la façon d’animer des personnages comme Lumière, Chip, Wardrobe, Teacup etc. est vraiment éblouissant (et ce malgré quelques fonds verts dégueulasses).

Fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S'étant perdu une nuit dans la fôret, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d'amour pour elle, mais victime d'une terrible malédiction.

La Belle et la Bête est ici un hymne à l’amour, la tolérance mais aussi la différence. En ces temps ci, je pense que ce Disney correspond parfaitement aux besoins actuels. C’est magique et le film se permet même de créer des personnages gays en filigrane de façon plutôt subtile (car oui, Le Fou qui termine avec un des trois mousquetaires à la fin, je pense que même si tout le monde ne l’a pas remarqué, cela m’a marqué, d’autant plus que ce « moment gay » a été censuré en Malaisie puis autorisé par exemple). Quoi qu’il en soit, le film ne repose pas sur ce petit clin d’oeil, mais plus sur Emma Watson et son personnage de Belle. Cette histoire est belle, et elle sait transporter son spectateur du début à la fin. On ne voit pas le temps passer (et pourtant, 2h09 ce n’est pas rien) et l’on n’a pas envie de la magie s’arrête. Sans vous surprendre j’ai été ému, à de nombreuses reprises durant tout le film et ces chansons que l’on entend du début à la fin résonnent encore dans mon esprit. Finalement, La Belle et la Bête est une belle réussite. C’est vivant, joyeux et émouvant comme cela devait l’être. Et les chansons, portées notamment par la fois d’Emma Watson, sont enchanteresses. Le film est fait pour les petits comme pour les grands, rien à redire là dessus il est vivant, moderne et épique. Bill Condon a vraiment réussi à récupérer l’essence même du conte de fée.

Note : 9/10. En bref, une belle réussite.


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