
Cela dit, la part du PIB de l'Angleterre dans l'Union européenne en 2016 était de 17% (soient 2 800 milliards de dollars), ce qui signifie que le Royaume-Uni a le plus à perdre, car son accès au marché restant de 14 000 milliards de dollars, sera beaucoup moins facile après la sortie du pays dans deux ans.
Il y aura en effet beaucoup plus de mesures qui se feront alors sentir chez ce partenaire arrogant, difficile et toujours insatisfait qu’était le Royaume-Uni.
L'avenir de Londres en tant que capitale financière de l'Europe est sans doute le nuage le plus sombre qui plane sur les Îles Britanniques, l'avenir des compagnies aériennes « low-cost » anglaises deviendra aussi beaucoup plus difficile et la vie de ses consommateurs ainsi que celles de tous les expatriés, qu'ils soient des travailleurs de l'Union Européenne au Royaume-Uni ou qu'ils soient travailleurs britanniques ou retraités menant la belle vie sur le Continent.
Bien sûr, le tourisme au Royaume-Uni pourra prospérer et les exportateurs locaux vendront mieux pendant quelque temps, mais dans l'ensemble, le divorce est susceptible d'être dévastateur pour l'anglais moyen ...