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Consultation des adhérents du Mouvement Démocrate

Publié le 25 juin 2008 par Dominique Lemoine @lemoinedo

Communiqué de presse
Philippe Arnaud, Président du Comité de Conciliation et de Contrôle du Mouvement
Démocrate, vient d'annoncer qu'une seule des deux motions reçues dans le cadre de la
consultation annoncée par François Bayrou lors de sa conférence de presse du 14 avril
2008 avait été déclarée recevable : celle de François Bayrou. La seconde, la nôtre,
pourtant présentée en conformité avec les textes statutaires du MoDem, a été écartée.
Cette motion, proposée par Eric Julliard, un simple adhérent, avait pourtant réuni
environ 280 signatures, dont plus que les 20 signatures de Conseillers nationaux du
Mouvement requises pour être déclarée recevable.
Après avoir annoncé, trois heures avant la clôture de la période de transmission des
motions (!), qu'une seule motion avait été déposée, François Bayrou a ensuite souhaité
que nous retirions la nôtre, ce que nous aurions fait volontiers si un certain nombre de
demandes touchant notamment à la démocratie interne et à l'efficience du
fonctionnement du parti avaient été retenues.
Plutôt que de négocier, la direction du MoDem a préféré trouver un prétexte à tous les
égards indéfendable pour écarter notre motion. Ce prétexte est l'absence de signatures
matérielles sur le texte transmis, alors même qu'aucune disposition du règlement
intérieur ne l'exige, qu'à aucun moment il ne nous a été demandé de les fournir, et que
des opérations internes au MoDem se sont déjà déroulées sans que cette exigence soit
jamais formulée.
Le procédé employé par la direction du Mouvement Démocrate est inqualifiable. Il est en
tout cas indigne d'un parti qui se qualifie de "démocrate" et prétend incarner les valeurs
d'une démocratie et d'une citoyenneté nouvelles.
Le Mouvement Démocrate, pour novateur qu'il soit, n'est pas pour autant au-dessus des
lois. C'est pourquoi il doit respecter tant les règles et principes de la République au
service de laquelle il entend agir que les siens propres. La noblesse de la cause qu'il
défend ne saurait excuser les dénis de démocratie dont il se rend coupable. La justice
tranchera.
Eric JULLIARD
le 25 juin 2008 à 15:50

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