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Retour sur le marathon de Paris

Publié le 10 avril 2017 par Guillaume Frechin @LHommeTendance

Tôt ce dimanche, plus de 57 000 coureurs de près de 145 nationalités différentes s’élançaient pour les 42,195 km de la plus mythique des épreuves d’athlétisme, le 41ème marathon de Paris.

Marathon de Paris 

Sous un superbe soleil d’avril, le 2ème marathon du monde a tenu toutes ses promesses. Une traversée de la capitale, des Champs Elysées à l’Avenue Foch en passant par Vincennes et le bois de Boulogne ponctuée par un record de l’épreuve chez les femmes. Du très lourd, vous en conviendrez.

A 15h30, 40 000 coureurs avaient déjà franchi la ligne d’arrivée. Cette année encore, le record de finishers du marathon de Paris risque de tomber. On ne le dira jamais assez, le running est aujourd’hui le sport à la mode. Depuis quelques années maintenant, la France entière est tombée sous le charme de cette pratique tendance et de ces passionnés “enfileurs de kilomètres”. Clairement, la course à pied s’impose comme le phénomène sportif dominant du troisième millénaire. 

 » Float like a butterfly, sting like a bee » #MarathonDeParis #Marathon #Paris @marathonparis

Une publication partagée par Pierre Brémond (@pierrebrmd) le 9 Avril 2017 à 3h16 PDT

Pour preuve, le salon du running porte de Versailles est devenu le rendez-vous incontournable rassemblant plus de 80 000 visiteurs et plus de 200 professionnels de la course à pied. En 2016, 19% de la population française (12 millions d’individus) se déclare pratiquants réguliers de la course à pied. Quand on sait qu’ils étaient 6 millions au début des années 2000, on comprend mieux le phénomène.

Non, les néo runners ne sont pas des imposteurs. Il y’a même fort à parier que cette nouvelle pratique dure encore quelques années. Définitivement, le running est né. Le bon vieux jogging n’est plus.

Running, ce mot à la mode

« On run ce soir ? ». Ils sont vraiment partout ces coureurs ! À Paris, en province, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, on en croise chaque jour, chaque heure, presque chaque minute. Adeptes du bitume ou amateurs des parcs, ces hommes et femmes souvent vêtus de tenues flashy ne sont pas des clowns ! Ce sont des passionnés d’un sport qu’ils considèrent comme libre sain et individuel. Le tryptique gagnant, sans doute. 

Running

Running

Ils étaient 48 000 inscrits au 25ème Fitbit Semi-marathon de Paris il y’a un mois et plus de 57 000 ce dimanche sur l’épreuve reine de la course à pied. La distance ne fait plus peur, la preuve. Pourquoi courent-ils ? Après quoi courent-t-ils ? C’est la question que tout le monde se pose. Aujourd’hui, la course à pied répond à une problématique d’accessibilité, de liberté et de santé.

Explications : 

Pour sortir courir, vous n’avez pas besoin de vous rendre dans une salle ou de respecter un horaire précis. Le running est un sport sans contrainte ou presque qui répond à un phénomène de société : la dictature de l’urgence. Enfiler son équipement et lasser ses chaussures, c’est déjà 50% du travail de fait. Ils sont d’ailleurs 77% des pratiquants à déclarer courir en solitaire. 

Cours Forrest !

Cours Forrest !

On ne peut plus le nier, le running est plus qu’un sport. Il est aussi devenu une pratique tendance. On comprend mieux pourquoi ils étaient ce dimanche, si nombreux à prendre le départ du Schneider Electric Marathon de Paris. La folie du running atteint aujourd’hui son pic de passionnés et il n’est pas impossible que cette folie s’estompe un jour. Un jour peut-être mais pas demain. Non, demain, c’est décrassage…

La Belle Histoire

Aujourd’hui, le 41ème marathon de Paris a été marqué par une très belle anecdote. Pour la première fois dans l’histoire d’un grand marathon, l’édition 2017 a vu la victoire d’un couple Kenyan. Chez les hommes, le Kenyan Paul LONYANGATA s’est imposé en 2h06’10 ».

Un couple en or

Un couple en or

Et c’est sa femme, Purity RIONORIPO, qui s’est imposée chez les dames, établissant par la même occasion le nouveau record de l’épreuve en 2h20’54”. La grande classe, rien d’autre.

A vous de jouer !

Prendre contact avec le bitume, garder le rythme imposé dans ce jour si particulier, respirer, respirer et respirer encore. Ne pas avoir peur du mur du 30ème kilomètre et voir enfin, la ligne d’arrivée. Se battre puis savourer. 42,195 kilomètres pour l’éternité. Ils avaient 6h00 pour effectuer la distance et franchir la ligne d’arrivée. Les voilà finishers d’un marathon. Rien d’autre n’a plus d’importance.

Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon”. Tout est dit. Et vous, 42,195 Kms dans la plus belle ville du monde, ça vous tente ?

Tous les résultats du Schneider Electric Marathon de Paris >>


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