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Critiques Séries : Brockmire. Saison 1. Pilot.

Publié le 11 avril 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Brockmire // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Après Maron, IFC continue de raconter des histoires de présentateurs et cette fois-ci c’est Brockmire, un présentateur de baseball qui a vécu pendant dix ans une sorte de trou noir et qui décide de revenir sur le devant de la scène. Dans le registre de la comédie, Hank Azaria n’est pas mauvais. Même dans Les Schtroumpfs il n’est pas mauvais (c’est juste les films qui ne sont pas terribles). L’idée d’IFC de commander cette comédie était bonne et Joel Church-Cooper (The Rotten Tomatoes Show) tente d’en faire un truc, même si ce premier épisode ne donne pas toujours envie d’aller plus loin. Disons que l’on est bien loin de Eastbound & Down (HBO) par exemple et ce n’est pas une question de moyens, plus une question d’écriture. Ce n’est pas toujours passionnant, pas toujours drôle, pas toujours tout. Ce premier épisode doit nous présenter le personnage de Brockmire, ce qu’il a vécu par le passé et ce qui le motive à revenir sur le devant de la scène. Il est bien entouré, de personnages divers et variés afin d’attirer différents publics. Que cela soit un jeune garçon, ou encore la présence de la toujours sympathique Amanda Peet (et ce même si cette dernière ne sert pas à grand chose à mon humble avis).

Jim Brockmire, un célèbre présentateur de baseball, vit un moment difficile lorsqu'il découvre en direct que sa femme tant aimée le trompe. Dix ans plus tard, il décide de récupérer sa carrière et une vie amoureuse.

Avec Brockmire c’est donc un Hank Azaria Show que l’on nous offre sur un plateau. Il faut apprécier son humour et ce qu’il peut faire. S’il a une plutôt bonne façon de s’y prendre, le script n’est pas toujours suffisamment riche pour faire de lui quelqu’un de passionnant. Il manque un truc à Brockmire, sans trop savoir ce que c’est exactement, peut-être d’inspiration. La série reprend des tas de trucs que l’on a déjà vu auparavant et pas seulement dans la série de HBO, mais également dans Maron et bien d’autres séries qui ont voulu surfer sur la vague du succès critique de Louie il y a quelques années de ça. Brockmire arrive un peu tard, alors que la série repose sur trop peu de choses pour réellement avoir l’impact voulu au départ. Ce n’est pas totalement raté mais c’est dispensable. Cet épisode ne m’a donc pas donné de raisons valables de revenir. Même le jeune Tyrel Jackson Williams ne parvient pas à donner un coup de fouet (ou un coup de jeune) à cette comédie. Je m’attendais à un truc différent, surtout que le pitch m’avait rendu plutôt curieux. Sans compter le casting qui restait justement l’un des atouts de Brockmire. Ce n’est pas grave, le personnage créé par Hank Azaria lui-même dans un sketch de Funny or Die ne méritait juste pas sa propre série…

Note : 4.5/10. En bref, pas exceptionnel.


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