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Un an après la loi Santé de janvier 2016, le sport sur ordonnance est entré en vigueur. Depuis le 1er mars 2017, les médecins peuvent en effet prescrire une activité sportive aux 10 millions à 11 millions de Français souffrant d’une affection de longue durée (ALD). Un premier pas pour ceux qui veulent faire reconnaître légalement le sport comme une thérapeutique à part entière. Mais la question du financement demeure floue et il faudra certainement attendre que le prochain mandat présidentiel se mette en place pour obtenir d’avantage de réponses.
Si cette mesure n’a pas chamboulé le programme des candidats, Benoît Hamon est le seul favorable au remboursement par l'assurance maladie. Une prise de position peu étonnante de la part du candidat socialiste qui s'est prononcé pour un "droit à la santé universel, indépendamment du statut professionnel ou personnel". Le sport sur ordonnance a un coût mais sa prise en charge pourrait s’avérer bénéfique pour tout le monde s’il permet aux patients de diminuer, voire de supprimer leur traitement médicamenteux. Ces derniers seraient soulagés d’un surpoids médicamenteux et d’un accroissement des inégalités sociales tandis que l’assurance maladie dépenserait moins à long terme.
Dans la course présidentielle, les propositions des "gros" candidats sur la santé diffèrent peu de leur programme global: Marine Le Pen souhaite supprimer l'Aide médicale d'État (AME) réservée aux clandestins, Emmanuel Macron espère lancer des contrats-type de complémentaire pour encourager la concurrence, Jean-Luc Mélenchon veut rémunérer les étudiants en médecine générale avant qu’ils exercent comme fonctionnaires dans les déserts médicaux tandis que François Fillon compte augmenter le temps de travail dans les hôpitaux…
Celui qui franchira la ligne d’arrivée compte-t-il régler la note?