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Critiques Séries : Girlboss. Saison 1. Pilot.

Publié le 24 avril 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Girlboss // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Je crois que Netflix a un léger problème avec les comédies dramatiques et douces-amères. Créée par Kay Cannon (New Girl, Pitch Perfect), Girlboss n’est pas vraiment ce que j’espérais. Le premier épisode a beau avancer, il rame un peu pour attiser la flamme et c’est ce que je trouve de réellement dommage. Surtout que l’histoire aurait réellement pu fonctionner. L’idée de départ s’avère intrigante et l’on peut alors se demander comment va bien pouvoir se dérouler la suite. Girlboss mais est construite étrangement. Basée sur les mémoires de Sophia Amoruso, sobrement appelée #Girlboss, la série tente alors de faire les choses à sa façon sans pour autant parvenir à être aussi piquante et intelligente qu’elle ne devrait probablement l’être. Ce premier épisode donne pas mal de place à de longues scènes inutiles qui ne permettent pas vraiment de faire évoluer l’histoire ou en tout cas de donner une direction à celle-ci. La série tire parfois un peu la corde de ce que Love n’avait pas réussi à faire lors de sa première saison non plus. Je dirais même que les deux séries ont le même problème de départ. Ce n’est pas forcément mauvais, mais c’est tellement passe partout qu’une fois l’épisode vu, on n’a pas forcément envie de voir la suite. La bande annonce m’avait donné envie et puis après avoir vu ça, j’ai l’impression que l’échec vient du fait que Girlboss ne sait pas du tout dans quelle direction elle veut aller. Est-ce une comédie romantique ? Est-ce une comédie sur l’ascension d’une femme qui a tout perdu ?

Rebelle et fauchée, Sophia se bat pour créer un véritable empire en ligne tout en apprenant à être la patronne. Une série comique inspirée du best-seller #Girlboss.

On ne sait pas vraiment. Girlboss joue alors sa part d’ambiguïté sur ce qu’elle veut réellement devenir. Ce premier épisode ne donne pas suffisamment de pistes pour la suite et ainsi le résultat est forcément décevant. On retrouve à la tête de cette série la jeune Britt Robertson que tous les fans de Life UneXpected, Under the Dome (et The Secret Circle) pourraient facilement reconnaître. Cette dernière a un vrai talent et c’est en partie pour elle que Girlboss fonctionne. Dans la peau de Sophia, elle parvient à délivrer par moment de bonnes séquences amusantes et presque attachantes. Oui, Girlboss est mignonne comme tout, même si l’esprit de la série n’est probablement pas de sortir des sentiers battus. On a donc l’impression de voir et revoir des tas de trucs qui ont déjà été fait de meilleures façons auparavant. Girlboss souffre comme pas mal de séries de Netflix du genre de ce petit truc qui permet d’équilibrer le tout et de nous donner l’impression que le ton a été trouvé. Là on s’éparpille un peu dans tous les sens. Si les épisodes peuvent sûrement s’enchaîner facilement dû à leur durée, je ne sais pas si j’ai réellement envie d’en voir beaucoup plus. En grande partie car Girlboss ne m’a pas accroché plus que ça. Venu d’un vétéran de 30 Rock et à l’origine de la franchise Pitch Perfect, je m’attendais vraiment à beaucoup mieux.

Note : 4.5/10. En bref, une mise en place assez longue et ennuyeuse malgré le talent de Britt Robertson.


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