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Visite scolaire à la Cité des Sciences (Paris XIX)

Publié le 14 mai 2008 par Capesphysiquechimie
Visite scolaire à la Cité des Sciences (Paris XIX)
J'ai pu enfin goûter au stress du voyage scolaire, hier. Ma collègue tutrice et moi-même, avons emmené deux de nos classes de Cinquième visiter La Cité des Sciences, avec l'objectif d'illustrer la partie du programme d'Optique consacrée aux ombres (Il s'y tient une expo temporaire "Ombres et Lumière").
C'est sans conteste l'activité professionnelle la plus fatiguante que j'aie eu à fournir depuis le début de l'année ! Cinquante enfants et deux changements de métro, de quoi découvrir mille et une raisons d'en perdre quelques-uns. Mais le bilan est très positif, autant d'un point de vue pédagogique - même si j'ai quelques réserves - que du point de vue humain et vie de classe.
Des réserves pédagogiques, parce qu'il me semble que certaines expériences du musée ressemblent beaucoup trop à du "pousse-bouton". Des élèves passent de poste en poste non sans d'autres envies que de tourner le bouton pour voir ce que cela fait.
Pour les intéresser, le questionnaire à remplir pour l'expo Zizi sexuel est une méthode, même si je la trouve un peu lourde car elle emmène à l'extérieur de la classe les attributs de l'élève : crayon, papier etc... Ce qui effraie l'élève qui ne réussit pas d'ordinaire. Et remplir un questionnaire n'est pas très scientifique ! Quand l'effort est fait vers une vraie manipulation de la part de l'élève, les explications de "ce qu'il faut faire" ne sont pas claires, ou encore dissimulées derrière la déco en papier mâché.
Il manque des idées aux concepteurs des expo destinés aux enfants pour rendre le visiteur actif et acteur (des démarches actives) et non spectateur.
Certaines parties de la Cité sont inaccessibles aux petits, notamment celle consacrées aux maths. Celle qui traîte du Son est assez formidable : il faut voir ce tube de Kundt dont le dispositif inédit permet de visualiser de façon spectaculaire les vibrations de l’air dans les tuyaux sonores. Le tube, rempli d'air, contient une petite hauteur de liquide visqueux. Lorsque le tube rentre en résonnance, le liquide visqueux s'élève aux lieux des noeuds de pression (qui correspondent à des "ventres de dépression").

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