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Alain Gillot – La meilleure chose qui puisse arriver à un homme c’est de se perdre

Publié le 05 mai 2017 par Lapauselibrairie @librairiedeno

Alain Gillot – La meilleure chose qui puisse arriver à un homme c’est de se perdre

Flammarion • 320p • 2017 • 19€ (Babelio)

Antoine, 42 ans, est script doctor pour le cinéma. Par mégarde, il a supprimé d’un scénario le rôle d’Emma, une jeune comédienne, qui se retrouve en difficulté. Pour lui venir en aide, il s’embarque pour une rocambolesque aventure dans le Sud de la France, où les personnes rencontrées lui font ouvrir les yeux sur le véritable sens de la vie et l’importance de lâcher prise.

Titre à rallonge !

Passer un certain âge et se rendre compte que nous nous sommes laissés ensevelir sous la routine, les démons du passé, les croyances fausses inscrites au fond de soi, la peur de s’affirmer (ou la non habitude). Rester bien au chaud dans sa zone de confort jusqu’au déclic.

Saisir le signe, dans notre cas, le geste ! de la vie pour nous amener à voguer vers d’autres histoires, personnes et rebondissements. Découvrir d’autres personnes, vivre des situations que nous n’aurions jamais imaginé vivre, qui vont nous faire ouvrir les yeux sur notre vie actuelle. Ce que nous loupons dans la vie quotidienne, ce qui nous importe au fond de nous-même et recoudre les plaies d’antan.

Un roman contemporain très descriptif et quelques fois philosophique sur le fait de se laisser emporter avec les vagues de sa vie sans être acteur des faits. Se rendre compte de cela, reculer, perdre des choses, des personnes ne signifient pas que nous ne pouvons pas avancer. Justement, ça permet d’enlever l’épine du pied (vous comprendrez en lisant le livre !)

Je ne trouve pas forcément les personnages hyper attachants car souvent trop dans les extrêmes, sans être forcément très approfondis. Cela rend l’histoire loufoque tout en gardant un fond de tendresse et de véracité même dans les images.


Un style d’écriture et une histoire qui me font penser au road trip de Jim Harrison dans « Une odyssée américaine ». Enfin peut-être qu’il n’y a aucun rapport (ma comparaison est assez vague j’avoue). Dans tous les cas je n’étais pas friande du roman de Jim Harrison à l’époque (devrais-je le relire ?) et celui-ci a encore moins été un coup de coeur de part le style et l’histoire même si la philosophie peut être intéressante.

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