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Chaque Français est donneur d’organes par défaut

Publié le 08 mai 2017 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) Appliqué depuis le 1er janvier 2017, le nouveau décret de la loi de santé vise à améliorer la situation actuelle en matière de don d’organes. Un écart important subsiste entre les intentions de dons et la réalité, alors que selon l'Agence de la biomédecine, "plus de 80% des Français sont favorables au don d'organes". Quels sont concrètement les changements apportés par ce décret?

Si les trois grands principes de la loi de 1976 restent inchangés (consentement présumé, gratuité et anonymat), la réforme précise le rôle des proches et élargit les modalités de refus du don d’organes. Avant 2017, tout refus devait être écrit et transmis par voie postale à l’Agence de la biomédecine ou communiqué oralement à un proche.

Aujourd’hui, toute personne peut confier sa décision à un proche de vive voix mais aussi par écrit. Une nouvelle possibilité d’exprimer son refus est celle de s’inscrire directement sur le site internet du registre national des refus . Ainsi, exprimer sa volonté de façon officielle permet à la famille de ne pas prendre cette responsabilité. En 2016, l’Agence de la biomédecine a recensé 150.000 inscriptions.

Le nouveau décret a donc pour principal objectif d’atténuer le rôle des familles qui refusent le don d’organes dans un tiers des cas. Le don d’organes est une décision complexe et mérite une réelle réflexion: en 2015, 5.746 greffes ont permis de sauver des vies et en 2017, plus de 21.000 personnes sont toujours en attente de greffe.


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