Quand on entend quelque chose de délirant on hésite toujours entre deux attitudes : soit on répond publiquement mais on risque de propager soit on renonce à alimenter le délire mais dans ce cas on donne l'impression de donner quitus à l'adversaire.
Corinne Lepage accuse le MoDem d'emplois fictifs. C'est faux à 100% et je reconnais bien chez elle l'aigreur et la langue de vipère que j'ai côtoyée à quelques reprises au siège du MoDem.
C'est extrêmement simple : une assistante parlementaire a été rétribuée pour un mi-temps sur l'enveloppe d'un euro-députée du MoDem. Elle a complété cet emploi à mi-temps par un autre mi-temps au siège du MoDem comme secrétaire. Et bien entendu, le deuxième mi-temps a été payé par le MoDem, les fiches de salaire sont disponibles. Cette assistante a été régulièrement vue à Bruxelles ou auprès de son eurodéputée, on frise la diffamation dans cette histoire.
Rien que de normal. Rien d'illégal. Encore heureux, dans ce pays, quand on n'a pas beaucoup de moyens, qu'on puisse cumuler des mi-temps.
On se doute bien que s'il y avait là la moindre irrégularité le Parquet aurait réagi au quart de tour.
L'accusation vient quand même de quelqu'un qui faisait campagne dans le dos contre le parti auquel elle était alliée dès 2009 et qui a poursuivi son oeuvre destructrice pendant les régionales de 2010. Comme par hasard, les accusations sont sorties après sa propre mandature car il faut bien dire qu'elle tenait son élection au soutien du MoDem et à rien d'autre. Dès qu'elle s'est présentée seule, en 2014, elle a fait un score ridicule. Comme pa hasard, le livre chargeant le MoDem est paru en 2015. Quel hasard...