Je ne sais pas pourquoi j'écris ce grrrr ? De vieux travers sans doute. Me suis pourtant promis de plus m'énerver pour des peanuts. Mais que voulez-vous, j'suis comme ça comme dirait le commissaire San A.
Internet, c'est incontournable, la vie a changé pour le monde entier et c'est tant mieux, coups de pieds dans le tas de poussière qui pue, Internet secoue et remue le monde. Internet a balayé chez nous béret et baguette de pain. Mais le hic, c'est que quand t'es internaute lambda comme yo tu pianotes sur de l'ordinaire, tu vas pas loin, tu vas sur de belles routes tracées par d'autres pour toi.
Tu ouvres une page, tiens, au pif, les actus Orange (j'y suis abonné), les actus Yahoo, etc. À chaque fois tu tombes sur des merdes dont tu te passerais, on t'impose des images, des papiers, de la vraie merde, du chien écrasé, du sensass....
Je peux plus piffrer de tomber dix fois par jour sur le pétassou de William et la pétasse de Kate pas o'clock mais en cloque, sur les chapeaux à la con de leur grand-mère, sur gente première dame Brigitte que l'on utilise depuis dimanche à toutes les sauces, hot chili, aigre douce, sur la tronche de Manu le cocu qui cherche désespérément, non pas Susan, mais l'adoubement de sa majesté Emmanuel 1er - Imanou El - עִמָּנוּ אֵל - (Dieu avec nous) pour une investiture, sur le dernier coup de gueule de Mimi Mathy, sur ce malheureux lion qui n'en pouvait plus de la connerie des hommes et qui a sauté à la gorge de son dompteur dans un cirque minable passant par la Somme...
C'est comme les séries étasuniennes, même les bonnes, les séries et les films, le culturel yankee, et bien j'en peux plus de voir des trucs, certaines images, séquences, qui me gonflent tant que le Graf Zeppelin c'est rien à côté de moi, par exemple, les petits déjeuners en famille américains où le must c'est de cuisiner un oeuf minable, de le tartouiller dans la poêle, un bacon carbono-racorni, ou une crêpe à gerber, la famille s'extasie alors et fait vibrer l'écran dans des "merci papa", de voir ces lycéens la main sur le coeur avant le début du cours comme les gamins soviétiques avant la chute du mur, ces mêmes étudiants devant leurs placards fermés à clé, je peux plus piffrer les placards des lycéens boutonneux yankees dans leurs lycées, tout comme leur putain de sport à l'université et ces pétasses de gamines qui ne rêvent que d'être "Pom-Pom" parce que Brandon est un beau ténébreux de quaterback, je parlerai même pas de la tronche de Will Smith son "Prince", paraît-il, hilarante et mirifique réussite télévisuelle, quelle misère civilisationnelle que tout ça... mille exemple que je pourrais citer de la société yankee qui me font être plus proche d'un aborigène, d'un eskimo, même du berger de Lourdios-Ichère, que de ces gens-là.
J'ouvre ma Toile qui s'étoile lumineusement parfois, heureusement, et vive, quand même, le piètre Netflix français pour 10% de chouettes choses qu'il offre, mais Toile qui me consterne par cette mondialisation offerte jusqu'à plus soif sur petit ou grand écran, acmé de la crétinerie abyssale d'une civilisation américaine érigée en modèle, pourtant minable, décadente et totalement inculturée.