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Critiques Séries : The Handmaid's Tale. Saison 1. Episodes 2 et 3.

Publié le 12 mai 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

The Handmaid's Tale // Saison 1. Episodes 2 et 3. Birth Day / Late.


Ce n’était pas la série la plus simple à raconter et pourtant, The Handmaid's Tale s’en sort royalement bien. Le sujet est traité de façon soigneuse, faisant avec ces deux épisodes une série à ne surtout pas manquer. Ce qu’il y a de plus compliqué ce n’est pas tant le premier épisode, c’est la suite. Surtout quand le pilote a été bon et que l’on attend beaucoup plus de la suite. « Birth Day » décide d’accentuer la complexité des choses, ce qui rend le tout forcément plus intéressant à mon goût. Si l’épisode n’est pas fourni d’autant de grandes scènes que le premier épisode, il y a bien d’autres éléments qui deviennent très rapidement séduisants. Une fois que je regarde The Handmaid's Tale, je n’ai pas envie de lâcher la série. Après tout, un épisode de The Handmaid's Tale n’a pas besoin du fameux « her fault » du pilote ou bien une course dans les bois. L’épisode est donc fourni de quelques moments de rebellions, tous plus efficaces les uns que les autres. Chaque offense se place sans aucune conséquence pour le moment. C’est donc une série qui fait les choses petit à petit, faisant monter la tension petit à petit dans cet épisode. C’est de ce fait un bol d’air frais après le cauchemar sans fin du premier épisode. Cet épisode est une oeuvre de télévision exemplaire. The Handmaid's Tale sait comment s’y prendre afin de ne jamais nous ennuyer, mais même au delà de ça, la série trouve rapidement son salut dans tout un tas de scènes touchantes.

Dans « Birth Day », la scène la plus terrible est celle de l’accouchement. On comprend ainsi ici le fait qu’un certain groupe de femmes est utilisé pour la procréation. Sauf que ces femmes ne vont pas avoir le droit de toucher leurs enfants. Puis nous avons une autre scène, qui vient nous raconter un peu plus du passé de notre héroïne. Offred a vécu des choses avant que son lieu de vie ne devienne un espace totalitaire, sans possibilité de s’évader, juste de subir. « Birth Day » n’est donc pas un épisode qui veut nous en mettre plein les mirettes avec de l’action et tout un tas de choses épiques. Non, c’est un épisode beaucoup plus subtile, qui prend le temps de nous plonger petit à petit dans la vie de ces personnages. C’est ce que cette série fait de plus petit qui a le plus de conséquences sur l’intérêt que je lui porte. Comme quoi… Mais si ce second épisode est brillant, « Late » l’est tout autant. Si Offred reste l’héroïne de la série, dans « Late » c’est Ofglen qui est au centre de toutes les attentions. Alexis Bledel (que tout le monde connait de Gilmore Girls) délivre ici une prestation sans failles. En grande partie dû au fait que durant tout l’épisode elle ne va pas dire un mot. Oui presque car elle va tout de même sortir quelques sons.

Je dirais que ses cris sont les choses les plus intéressantes de l’épisode car ce sont les moments les plus terrifiants. Même s’il reste encore sept épisodes, je sais déjà que d’autres horreurs nous attendent dans les épisodes à venir. Il est difficile d’imaginer comment The Handmaid's Tale pourrait se rater après avoir réussi à enchaîner autant d’aussi bons épisodes en si peu de temps. J’aime bien les flashbacks dans cette série qui reviennent sur la vie de notre héroïne, dans le monde livre que nous connaissons tous. Mais le point de vue est d’autant plus intéressant que Offred était une femme importante, qui avait une vie bien rangée. L’un des moments charnière de cet épisode est quand à son bureau, toutes les femmes sont licenciées. Les flashbacks permettent aussi de comprendre comment le monde en est arrivé là. Si les hommes dans The Handmaid's Tale n’ont pas trop de soucis à se faire, ce que je trouve tout de même d’impressionnant c’est la façon dont la série tente de créer des menaces, des conflits, et surtout d’appuyer sur le fait que les femmes ont le pouvoir. Cet épisode donne aussi à Serena Joy un peu plus d’occasions de briller, ou en tout cas de faire parler son personnage. Yvonne Strahovski est toujours aussi séduisante et son jeu intéressant.

Finalement, The Handmaid's Tale continue de me surprendre, à être une brillante série, un brillant exemple de ce qu’est une fiction sans fausses notes. Ce n’était pas ce qu’il y a de plus facile à faire, surtout que l’oeuvre de base reste complexe et que le récit est ici complexe. Mais le mélange des histoires de chacun construit un truc unique en son genre qui ne ressemble à aucune autre série actuellement diffusée.

Note : 10/10. En bref, deux brillants épisodes.


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