Hello la compagnie!
Je vous prépare un TFC pour demain, vous pouvez crier « Hourra! » si vous le souhaitez. En attendant, pour la Fête des Mères, nous sommes comme d’habitude allés au cinéma, cette fois pour voir le dernier-né de ce génie qu’est Guy Ritchie.
Un film sur la légende arthurienne mais qui n’a pas grand-chose à voir avec ce qu’on en connait. Un film dont le titre dévoile peu, mais dont la réalisation est juste tellement belle que ça frise.
Je ne spoile rien!
L’Angleterre est en guerre. Le sorcier Mordred a été vaincu par Uther Pendragon et ses mages sont en déroute. Mais au sein-même de Camelot, la discorde règne. Vortigern, le frère du roi Uther, désire le trône plus que tout au monde. Et il va payer un prix fort pour l’obtenir…
Si vous me connaissez bien, vous savez que je suis particulièrement sensible à la filmographie de Guy Ritchie dont j’adore la réalisation. Snatch, Smoking Barrels, et bien sûr les Sherlock Holmes, j’ai tout aimé chez lui. Alors cela allait de soi que je me devais d’aller voir son dernier bambin en date.
Mettons les choses à plat: en soi, le film n’est pas une réussite. Le scénario ne vole pas haut et perd pas mal des codes de la légende que l’on aime. Le casting a beau être parfait, j’aurais préféré une histoire originale plutôt qu’une réécriture d’un mythe que j’adore.
MAIS, et c’est là toute la force de ce film, Mr Ritchie ne serait pas celui qu’il est sans une réalisation particulière et extrêmement plaisante à l’œil. Indescriptible aussi, car certes il y a des ralentis et des caméras à l’épaule etc, mais la majorité des plans sont juste…ritchiesques.
Je pense que seuls les fans dudit Ritchie comprendront de quoi je parle.
Visuellement donc, ce film est un vrai bijou. Monté, édité, construit à la perfection. Si le scénar avait suivi, on aurait eu un film 10/10. Quel dommage…
Sinon, comme je le disais plus haut, le casting est au poil. Lui aussi desservi presque par le script, mais mis en valeur comme il se doit par le visuel.
Et le véritable héros de cette histoire n’est pas un homme. Mais une épée. Et ça, c’est assez sensationnel que pour être mentionné.
Charlie Hunnam, personnellement je ne l’avais vu que dans Pacific Rim, mais il fait un crédible Arthur. Surtout, en fait, grâce à l’humour tout savoureux qu’il distille tout au long de ses interventions. Chapeau.
Jude Law, qui incarne Vortigern, pourra donc vite briguer le titre de « muse de Guy Ritchie » puisqu’on dirait qu’il comprend parfaitement le style que souhaite son réalisateur. Il est comme un poisson dans l’eau dans cet univers original et je lui tire mon chapeau aussi.
(D’autant qu’il est toujours aussi canon… ❤ )
Parmi les autres, j’ai eu le plaisir de retrouver Djimon Hounsou; Freddie Fox et Astrid Bergès-Frisbey. Un petit coucou en passant de Katie McGrath et Eric Bana a aussi été fortement apprécié.
La seule qui fait tache, en fait, c’est Annabelle Wallis, qui ne sert strictement à rien, et c’est dommage parce que je l’aimais beaucoup dans Peaky Blinders.
Mais je fais mention toute particulière de Aidan « Littlefinger » Gillen qui m’a scotché la face et qui a eu l’air de s’amuser comme un petit fou, ce qui à fait de son Sir William mon personnage préféré facile.
Bref, résumons: un scénario très bof, un casting génial, une BO savoureuse et surtout, une réalisation juste sublime.
Je vous conseille de le voir ne fût-ce que pour son attrait visuel, sérieux.
Note: 8,25/10 (scénario: 4/10 (faut pas pousser non plus) – jeu: 9/10 (une erreur donc) – BO: 10/10 (toute droit sortie de Sherlock Holmes sans pour autant copier, niiiice!) – esprit Ritchie: 10/10)