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Une seconde vie donnée aux titres anciens par les scripophiles

Publié le 18 mai 2017 par Plcom @TousLesLoisirs

Être un scripophile c’est avoir comme passion la collection de titres anciens. Des obligations, actions et certificats nominatifs sont des exemples de titres qui font courir des mordus d’histoire et de finance.

Histoire et origines

La scripophilie est très développée aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Suisse, des nations qui accordent de l’importance à leur histoire économique. En France, ce phénomène s’est développé à la fin des années 1970.
Parmi les grands pionniers de cette activité, on peut citer le commissaire-priseur légor de Saint-Hippolyte, Madame Dominique Bayle et Guy Cifré. Pour certains collectionneurs, ces titres anciens permettent de rassembler des merveilles graphiques.
En fait, entre 1880 et 1950, les banques et les grosses entreprises engageaient des artistes dessinateurs, peintres et typographes pour l’illustration des documents d’actions et d’obligation. Cela permettait de leur donner une identité particulière.

Présentation

La scripophilie est une activité qui consiste à collectionner des titres anciens qui ne sont plus cotés en bourse, à part quelques emprunts étrangers. Ces titres peuvent être dématérialisés ou être la propriété de sociétés qui ont fait faillite.
Toutes les formes de vieilles valeurs financières sont prises en compte dans la scripophilie. Il a été recensé environ 6 millions de titres et l’illustration d’un bon nombre de ces titres permet de se faire une idée de l’activité de la société qui les a émis.

Une seconde vie donnée aux titres anciens par les scripophiles

Obligation de la Compagnie des Transports Automobiles de la Corse

Collectionner des titres anciens à un intérêt historique, car certains titres retranscrivent l’histoire économique et financière du capitalisme. En France, le plus ancien titre repéré à ce jour appartient à la Compagnie des Indes que John Law de Lauriston fonda à Paris en 1719.
La scripophilie a également un intérêt artistique, car certains titres présentent des illustrations d’un site de production, d’une usine, d’un produit fabriqué ou d’une scène de travail de la société émettrice qui n’existe plus.

Coût

Aucune structure ne fait la cotation d’anciens titres boursiers. Et donc, l’estimation de leur valeur se fait selon un certain nombre de critères, tels que la date d’émission, l’état général du titre, le secteur d’activité, la rareté, les illustrations, le graphisme, les dimensions artistiques et historiques et le nombre d’actions émises.
Toutefois, un accent particulier est mis sur la qualité esthétique du titre. Aussi, notez que plus un titre est décoré, plus sa valeur est importante. En France, les actions émises au XXe siècle se négocient généralement entre quelques centimes d’euros et 2 euros la pièce.

Où peut-on en faire ?

Si vous êtes intéressé par la scripophilie et que vous avez l’intention de faire votre collection, faites vos recherches sur internet. Certains sites proposent d’anciens titres à vendre. Toutefois, soyez prudent, car l’état du document présenté en illustration peut être largement différent de ce que le vendeur vous livrera.
Des conseils sont donnés sur des forums qu’animent des scripophiles avertis.


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