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Versailles rend hommage a l’orientaliste andre sureda

Publié le 19 mai 2017 par Martine Denoune @mdenoune

UNE EXPOSITION AU MUSEE LAMBINET DE VERSAILLES MET EN LUMIERE LE TALENT DU PEINTRE ORIENTALISTE ANDRE SUREDA.

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« Jeune fille berbère assise » années 1920, fusain, lavis et crayons de couleur.

La ville du Roi Soleil vous fait voyager dans les anciennes colonies d’Afrique du Nord en consacrant une exposition André Suréda peintre de l’orient au Musée Lambinet du 20 mai 2017 au 16 juillet 2017. Au total une centaine d’oeuvres à admirer sur 200 m2 de surface d’exposition. D’habitude, cette importante collection d’oeuvres réalisées par l’artiste versaillais au début du XXe siècle en Algérie et au Maroc, « dort » dans les réserves de ce Musée qui consacrera une exposition à l’orientaliste Georges Gasté, à l’automne 2017.

UN ORIENTALISTE DU DEBUT DU XX° SIECLE

Né à Versailles, grand voyageur, et tombé fou amoureux de l’Afrique du Nord à partir de 1910, André Suréda fut un artiste remarqué en son temps. » Ce peintre qui a voyagé dans le monde arabe d’Alger à Jerusalem, nous laisse une oeuvre emprunte d’une certaine religiosité » m’explique Jean-Marie Guinebert, directeur des Affaires culturelles de la Ville de Versailles. Chaque année, il expose lors du salon des artistes français, au salon d’automne ou au salon des Indépendants, mais aussi aux expositions coloniales de 1906 et 1922, et devient le chantre incontesté d’un orient rêvé qu’il étudie pourtant aussi à la manière d’un ethnographe.
DIVERSES THEMATIQUES

L’enjeu de cette exposition est de comprendre Suréda vu sous différents angles.

° La première salle est consacrée à la famille, à la formation et aux premiers voyages d’André Suréda.

° Sa technique originale et son rapport au colonialisme sont étudiés dans la deuxième salle, qui nous révèle comment Suréda s’intègre dans le mouvement orientaliste.

° La troisième salle suit cet artiste versaillais dans ses voyages, de l’Algérie à la Syrie. Une mise en lumière de son talent d’illustrateur.

° La quatrième salle est dédiée à la représentation de la femme, depuis l’étude jusqu’à l’idéal de la femme rêvée. Le regard d’ethnologue va à l’encontre de communautés religieuses – musulmane, juive, arménienne-  d’artisans, d’esclaves, de mendiants, ou encore de musiciens.

Bonne visite dans cette ville culturelle !


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