Harkis, Lettre ouverte à Emmanuel Macron...
A l'heure où nous publions cette information, le gouvernement devrait créer des hauts-commissaires après les législatives. Les anciens combattants ont été oubliés par le Président Macron. Le dossier Harki reste donc rattaché à aucun ministère !
Cependant, la seule question qui importe est de savoir si le Président de la République, Emmanuel Macron porte de l'importance sur le dossier harki.
Si ce n'est pas le cas, nous serons dans une incompréhension totale de sa part, pour quelqu'un qui affirme que la France a un devoir double, le devoir de mémoire.
Monsieur le Président, si vous voulez traiter de vrais sujets, vous, qui avait rendu hommage Au Mémorial de la Shoah, Devoir de mémoire à Oradour-sur-Glane nous vous proposons de venir honorer le 25 septembre 2017 la Journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives.
Bien évidement, la reconnaissance de l'histoire des harkis est une question centrale et nous sommes très sensibles à la connaissance et à la reconnaissance de l'histoire des harkis. Qu'il s'agisse de l'engagement des harkis pendant la guerre d'Algérie, des conditions de leur arrivée en France, en 1962 et dans les années qui ont suivi, ou des conditions dans lesquelles ils ont vécu et élevé leurs enfants.
L'incompréhension et la frustration sur l'absence de signe du gouvernement vers cette population dominent depuis qu'une délégation d'associations de harkis avait été reçue par vous-même ! Nous appelons l'attention de Monsieur Emmanuel Macron sur la reconnaissance que la nation doit aux Harkis, un sujet qui n'est sans doute pas des plus médiatiques, mais qui reste toujours d'actualité.
Votre prédécesseur s'était engagé à l'égard des familles de harkis le 5 avril 2012 en déclarant qu'il donnerait sa juste place à l'histoire et à la mémoire des harkis, dans les programmes scolaires, dans les sites mémoriels et dans les centres de recherches. Dans sa lettre aux associations de harkis, le chef de l'État a précisé que les Harkis et leurs associations, devront également trouver toute leur place dans la Fondation sur la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.
C'est pourquoi nous souhaiterions savoir si votre Gouvernement entend agir en ce sens en faveur des harkis et de leurs familles.