Dans un contexte bien entendu fortement marqué par l’attentat terroriste de Manchester, les ministres de l’Union européenne ont approuvé hier des propositions visant à rendre les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et YouTube responsables des discours de haine sur leurs plates-formes. Ils devront prendre des mesures pour bloquer les publications et les vidéos comprenant des discours haineux, incitant à la haine, et/ou justifiant le terrorisme. Ces propositions, qui seraient une première législation au niveau de l’UE sur la question, doivent encore être convenues avec le Parlement européen avant de devenir une loi. Mais les législateurs de l’UE ont également poussé les entreprises de médias sociaux à faire davantage pour lutter contre ces contenus haineux. La prolifération de ce ce genre de propos, ainsi que des fake news, ont accru la pression sur les entreprises pour supprimer ce genre de contenus rapidement. (source). Si certains pays, comme l’Allemagne, se sont déjà montrés beaucoup plus attentifs et offensifs en la matière, c’est bien loin d’être le cas dans notre pays, comme je ne cesse de le dénoncer ici, article après article. Aussi, cela me semble aller dans le bon sens Bien sûr, militant également conjointement pour les droits fondamentaux, tels que la liberté d’expression, sur le net comme ailleurs, il s’agira de veiller à ce que cette législation ne soit pas un frein à l’expression des idées. Mais il n’est pas tolérable d’assister aussi régulièrement, au point que cela en soit si terriblement banalisé, à ces déluges d’ordures racistes, sexistes, homo et transphobes tels que je les ai pris sur le fait ici ou là. Il suffirait pourtant d’appliquer des règles de bases très simples protégeant les utilisateurs/trices en bannissant tout simplement, comme la loi française les sanctionne déjà selon des critères très précis, les discours de haine dont il s’agit.