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Katherine bernhardt – katherine bernhardt

Publié le 06 juin 2017 par Glltn
KATHERINE BERNHARDT – KATHERINE BERNHARDT

Dans ses essaims jubilatoires et écœurants de burgers, tacos, cigarettes, pastèques, frites, ordinateurs ou rouleaux de papier-toilette, Katherine Bernhardt tartine la surface de ses toiles, comme on remplit un caddie. En raison de la myriade d’objets présents dans ses toiles, son travail est parfois interprété comme une critique ironique du consumérisme. Pourtant, ce n’est pas une préoccupation consciente de l’artiste, qui est essentiellement motivée par une fascination pour son environnement du quotidien et par le fait de lui donner une expression nouvelle à travers la couleur et la composition. À l’occasion de sa récente exposition à la galerie new-yorkaise CANADA, cette dernière publie aujourd’hui le premier ouvrage de l’artiste, offrant un aperçu complet de ses œuvres les plus récentes. Cette très belle monographie recueille plus d’une centaine de ses toiles aux couleurs vives, toutes conçues entre 2013 et 2016. Internationalement reconnue pour ses peintures de top modèles conçues à partir de coupures déchirées de magazines de mode et, plus récemment, pour ses motifs de tapis marocains, Katherine Bernhardt décide en 2013 d’abandonner ces deux formes d’expression artistique pour se consacrer à peindre en laissant libre cours à son imagination, exploitant son propre réservoir fertile d’expériences, d’images et de sensations. Dès lors, Bernhardt réalise des toiles qui mélangent un assortiment d’objets reflétant ses expériences quotidiennes, de sa vie à New York à son amour de Porto Rico, ses racines de Saint Louis et sa vie familiale. Les objets sont peints avec une verve et une ténacité incroyables, véritable programme pictural en forme de liste de course sur fonds colorés: tranches de pastèque, boom boxes, ordinateurs, tranches de pizza, cassettes, hamburgers, ballons de basket, vieux téléphones portables, avions, fruits, requins, bouteilles d’eau, tortues marines, cigarettes, sharpies et claviers. Katherine Bernhardt ramène la peinture à sa veine idiote, chérie par le Magritte de la période vache ou par Philip Guston. Le livre de 176 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne de la galerie CANADA, ainsi que sur Amazon.com.

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