Bonjour tout le monde!
Devinez quoi? Le dimanche, c’est cinéma, et en ce beau dimanche de Fête des Pères, le 11 juin, la famille et moi sommes donc allés gentiment nous poser devant un film qui s’annonce être la première d’une nouvelle franchise sur les monstres de la littérature.
Si vous me connaissez bien, vous devez donc avoir deviné qui m’a appâté dans ce film-ci, et non, ce n’est pas la première personne au casting, bien qu’elle n’a fait que me harponner encore plus. XD
Bref. The Mummy, sans spoilers.
5000 ans avant notre ère, Ahmanet, princesse d’Egypte, a vendu son âme au dieu Seth pour accéder au trône par la force. Maudite, elle est alors momifiée et enterrée vivante. De nos jours, Nick Morton, un pilleur de tombes, découvre l’endroit où Ahmanet a été emprisonnée…
Je suis fan de la franchise de Stephen Sommers, comme ça c’est dit. Le Brother et moi sommes partisans du culte d’Arnold Voosloo, seul et unique Imhotep de l’Histoire. Maman, elle, voue un autre genre de culte à son Rick O’Connell chéri, mais c’est une autre histoire…
Les trois films qui en ont résulté sont passés tellement de fois devant nos petits yeux qu’on en connait désormais toutes les répliques par coeur, et lorsqu’il a été annoncé qu’un espèce de reboot allait voir le jour, ça a grincé des dents dans notre chaumière
Sauf que cette franchise-ci nous annonçait un univers différent, plus contemporain, déjà, que nos Indiana Jones un peu pourris des films de mon enfance; et surtout plus dark.
J’ai accueilli ces changements, d’autant que ce film-ci rend beaucoup hommage aux O’Connell, notamment visuellement par quelques objets par-ci par-là… Et, dans son genre, il rend aussi un hommage appuyé à l’autre film qui un jour avait tenté réunir les héros des romans gothiques classiques: The league of extraordinary gentlemen.
Que j’adule.
Donc, en soi, The Mummy avait tout pour me plaire: un sujet que j’adorais déjà et qui promettait de ne pas faire plagiat; un univers plus dark comme j’aimais aussi; et un casting alléchant.
Sauf que…sauf que, bizarrement, ce film m’a semblé mal construit… Certaines erreurs de montage sans doute m’ont ennuyée parfois et m’ont fait carrément perdre le fil des motivations de certains personnages au fur et à mesure. C’est bien dommage, surtout que tous les ingrédients y étaient…
Un gout de ‘meh’ prononcé donc, qui j’espère sera corrigé par le prochain opus de ce Dark Universe comme ils l’appellent, La fiancée de Frankenstein, avec le toujours génialissime Javier ‘Olé’ Bardem dans le rôle de la créature. ❤
Parlons casting de celui-ci, donc.
Tom Cruise, je le dis direct, pourrait me vendre de la poudre à lessiver. On peut dire ce qu’on veut sur ses opinions religieuses, mais il est super bon dans chacun de ses rôles. Tous. Sans exception. Et j’ai aimé retrouver ici un personnage différent d’Ethan Hunt, beaucoup plus djeuns dans sa tête et plus agréable aussi.
Annabelle Wallis, elle, m’a fortement déçue, de un parce que son personnage est nunuche et potiche au possible, malgré une première scène qui promettait du lourd; et de deux parce qu’elle a jugé bon de passer sous le bistouri et franchement, y en avait vraiment besoin???
Russell Crowe m’a par contre complètement émoustillée, déjà parce que costard trois-pièces, ensuite parce que rôle anglish (et en VO rien que l’accent je vais me pâmer); et enfin parce que Dr Jekyll et Mr Hyde. ❤ Je l’aime. ❤
Mais la star de ce film, qui est énormément présente à l’écran et c’est tant mieux, c’est Sofia Boutella qui incarne Ahmanet. Cette fille je l’ai repérée dans Street Dance 2 dans lequel elle était solaire; puis dans Kingsman (Gazie!) et dans Star Trek Beyond. Ici, elle est magnétique, animale, parfaite. Elle nous ferait jurer allégeance à une momie sans hésitation.
Bref bref bref: ça annonçait bien, c’est pas mal, mais je reste polluée par mon amour inconditionnel pour Imhotep. Arnold forever. ❤
Note: 6,5/10 (scénario: 5/10 – jeu: 9/10 (bravo la France! et le Maroc!) – BO: 6/10 (pas mal…) – adaptation: 6/10)