Près d'un patient sur 5 qui suit un traitement systémique pour le psoriasis (comprimés, injections ou infusions) a des symptômes sévères persistants, malgré son traitement. Ces d onnées de 2 études, présentées à l'European Congress of Rheumatology (EULAR) 2017, soutiennent les promesses de 2 nouvelles classes de médicaments pour le traitement de l'arthrite psoriasique, qui implique à la fois des symptômes articulaires et cutanés.
-La première étude menée chez les patients atteints d'arthrite psoriasique active, naïfs de traitement anti-TNF, montre l'efficacité du tofacitinib (un inhibiteur de JAK déjà à l'étude) vs placebo à réduire les symptômes dès la seconde semaine de traitement. Cette efficacité perdure 12 mois et sans effet indésirable sévère.
-La deuxième étude menée chez les patients atteints d'arthrite psoriasique active avec pso. sur 3% ou plus de la surface corporelle, malgré un traitement en cours ou antérieur (dont anti-TNF), montre l'efficacité du guselkumab (un anticorps monoclonal humain dirigé contre l'IL-23), à réduire de manière significative les symptômes articulaires, à améliorer la fonction physique, réduire l'activité du psoriasis et améliorer la qualité de vie. Cet essai de phase II du guselkumab dans le traitement de l'arthrite psoriasique montre également une bonne tolérance chez ce groupe de patients. Les patients du bras actif ont également semblé ressentir des bénéfices mentaux. La phase III est en cours.
Bref, 2 molécules à suivre dans le traitement de l'arthrite psoriasique, une " double maladie " avec un besoin urgent de médicaments efficaces.

