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Tir au trou !

Publié le 02 juillet 2017 par Delanopolis
Christiane Chavane ne s'arrête pas pour viser ! Tir au trou ! COMPTES EN MARCHE À REBOURS

Les bons comptes faisant les bons amis, j’imagine la tête de Juncker et de Merkel en s’apercevant que la 6e économie mondiale avait truqué son budget 2017 comme le dernier de la classe, et que 8 petits milliards s’étaient évaporés.

Le budget a été signé par Sapin, donc Jupiter a beau jeu de s’offusquer en disant « cépamoi, jétépluslà ». Un budget ne se prépare pas en 3 jours, et Monsieur Macron a quitté Bercy en août 2016, sa patte doit donc bien s’y trouver. Il faut croire que les habitudes bancaires prises chez Rothschild sont proches de celles de Goldman Sachs qui avait falsifié les comptes de la Grèce pour faire rentrer cette dernière dans l’euro.

D’ailleurs notre président par coup d’état s’y connait en évaporation de sous : entre ses frais de bouche extravagants à Bercy et son patrimoine franchement bizarre, faire disparaître du pognon, c’est un art qu’il a l’air de maîtriser.

Dans une entreprise privée, un budget non sincère est un délit qui se termine au pénal. Dans un gouvernement socialiste, l’insincérité est une vertu. Comme d’habitude, les Français passeront à la caisse.


FRANCO DE PORT

L’Italie se fâche. Des ONG vont joyeusement chercher des migrants près des côtes lybiennes pour soi-disant les sauver. En réalité ils se comportent comme des passeurs. Donc les autorités transalpines ont décidé de ne plus les laisser aborder sur leurs côtes car c’est une véritable invasion. Ils ne sont pas réfugiés de guerre mais bien migrants économiques, et ils payent plus cher leur passage que s’ils prenaient un vol régulier. Ce sont donc bien des indésirables.

Mais heureusement pour ces braves futurs mendiants, notre président par coup d’état vient à leur rescousse. Il leur offre de naviguer jusqu’au port de Marseille. La cité phocéenne dont le port de commerce périclite va vite trouver une nouvelle activité. Je ne sais pas ce qu’en diront les dockers CGT, on va sans doute leur demander d’assurer l’accueil. Les Marseillais, on ne leur demande pas leur avis.

D’ailleurs comme l’a fait remarquer Macron a un salon de starts-up, ceux qui ne réussissent pas sont des « rien ». Pour lui, vous devenez milliardaires ou vous êtes « rien », même pas un sans-dents, vous n’existez carrément pas. Donc à part quelques gros entrepreneurs marseillais, il n’y a personne pour donner son opinion. Circulez, il n’y a rien à voir.

Ce qui est hallucinant c’est que dès que ce type est lâché tout seul et que ni Mémé Brigitte ni son staff de communication ne lui dictent ses discours, il multiplie les bourdes, et malgré ça il a réussi à se faire élire.


SI VERSAILLES M’ETAIT COMPTÉ

Au tarif de la petite sauterie que prévoit Macroléon 1er à Versailles le 3 juillet, c’est bien « compté » et non « conté » qu’il faut lire. Notre panier percé national veut faire un discours devant le Congrès, et ceci chaque année. Or cette procédure est rarement utilisée, et uniquement lorsqu’un évènement grave oblige le président à informer l’Assemblée et le Sénat et demander leur aval sur une décision importante. Banaliser cette forme de communication, c’est oublier que le président Français n’est pas chef de l’exécutif. C’est le premier ministre. Monsieur Macron le court-circuite allègrement. Mais en fait que cherche-t-il ? Il a obtenu la majorité absolue mais pas les 2/3, qui lui donneraient les pleins pouvoirs. Il a tenté de faire main basse sur le sénat mais n’y a qu’à moitié réussi, seulement une cinquantaine de sénateurs LR a eu la stupidité de se prêter au jeu. C’est donc un demi -échec. Va-t-il essayer de passer outre ? Après tout si les députés de l’opposition ne sont pas tous présents à ce simulacre de démocratie, il risque de parvenir à ses fins.

Plus grave : la Questure de l’AN aurait dû revenir à Eric Ciotti. Le néo socialiste Solère lui a coupé l’herbe sous les pieds, grâce aux Marcheurs. Le poste qui revient systématiquement à l’opposition a donc été attribué à un collabo. Je ne sais pas si nous avons un président jupitérien, mais Saturne pas rond dans ce pays.

Pour faire bonne mesure et parce qu’il risque de rester sans voix après sa prestation versaillaise, notre président par coup d’état refuse l’interview traditionnelle du 14 juillet. Sa pensée est trop profonde pour qu’on le comprenne…. C’est vrai que parler pour ne rien dire en glissant des mots alambiqués pour faire savant est un exercice périlleux lorsqu’il s’agit de répondre à des questions précises.

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