Gypsy // Saison 1. Episodes 1 et 2. The Rabbit Hole / Morgan Stop.
On ne compte plus le nombre de nouvelles séries que Netflix n’a de cesse de lancer ces derniers temps. Et puis une série avec Naomi Watts, je dois avouer que je ne pouvais pas passer à côté. Créée par Lisa Rubin, une jeune scénariste qui n’a pas encore prouvé grand chose, Gypsy est malheureusement ratée. C’est un drame psychosexuel qui est bien loin d’être très subtile et du coup on se retrouve avec des épisodes qui m’ont un peu égarés. Pourtant, il y avait Naomi Watts, et d’autres comme Billy Crudup et j’en passe, mais il ne se passe rien de bien exceptionnel. Je dois avouer que je me demande comment d’aussi bons acteurs ont pu finir dans une telle série. Dans mon esprit, Gypsy pouvait être l’une des séries que l’on attendait pas et puis finalement, c’est pas si bon que ça. Après avoir vu les deux premiers épisodes et m’être légèrement ennuyé, peut-être que Gypsy manque d’une dose de rythme ou en tout cas de personnages suffisamment marquant. Ce n’est pas Sam Taylor-Johnson, le réalisateur, qui va changer grand chose. Celui à qui l’on doit 50 Nuances de Grey n’est pas le meilleur réalisateur du monde et disons qu’il n’est probablement pas fait pour des trucs aussi sobres que Gypsy alors que cela aurait justement pu être intéressant d’aller un peu plus loin dans ce registre là.
Une thérapeute se met à jouer à un jeu dangereux lorsqu'elle s'immisce dans la vie des personnes impliquées dans l'entourage de ses patients.
Naomi Watts (Mulholland Drive) n’est pas forcément mauvaise. Je dirais même qu’elle relève le niveau grâce à son jeu d’actrice plutôt sain et intéressant. Et si Gypsy pouvait être une bonne série, elle tire parfois un peu sur Big Little Lies sans avoir la même subtilité, sans avoir le même charme aussi. Il manque tout ce qui faisait l’intérêt et le succès de la série de HBO alors que Gypsy avait toutes les cartes en main. Tout commencer par le fait que notre héroïne est une thérapeute, puis par le fait qu’elle s’implique un peu trop dans la vie de ses patients. Quand on regarde de plus près Gypsy, on se rend rapidement compte du fait qu’il manque des tas de trucs dans la narration qui pourraient rendre le tout beaucoup plus efficace. On retrouve alors tout un tas de trucs familiers mais rien n’est vraiment palpitant. Pourtant, j’adore Manhattan, mais même la ville en elle-même n’est pas suffisamment bien exploitée pour réellement nous plonger au coeur de l’histoire de Jeanne. Les patients, la musique, etc. tout donne rapidement l’impression que Gypsy veut tout mélanger d’un coup sans chercher à réellement connecter l’ensemble. Gypsy est une série qui parle énormément de flirts, de relations, etc. mais aucune de ces relations n’arrive vraiment à devenir aussi intéressante qu’elle ne devrait l’être. Finalement, après deux épisodes je ne sais pas ce que je vais faire de Gypsy si ce n’est qu’à l’issue de la saison j’imagine mal Netflix avoir envie de renouveler un tel truc.
Note : 3.5/10. En bref, ennuyeux et profondément mal construite, cette série a du mal à intégrer le téléspectateur dans ses aventures… Dommage.