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Lanvin se sépare de Bouchra Jarrar

Publié le 08 juillet 2017 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) Rien ne va plus chez Lanvin. En grande difficulté financière, la plus ancienne maison de couture française a fait le choix de se séparer de sa directrice artistique Bouchra Jarrar. Après 16 mois d’implication, contre 14 ans pour son prédécesseur Alber Elbaz, il semble que l'homme soit difficile à remplacer. Des collections qui ne séduisent pas ou un soupçon de nostalgie auprès des adeptes de la marque, qu’importe le constat est le même.

"Bouchra Jarrar était très fragilisée par le manque de succès de ses collections. Son départ était acquis depuis un moment déjà", a indiqué une source proche du dossier. La créatrice ayant mis fin à sa marque pour se donner corps et âme à la femme Lanvin, sera absente à la Fashion Week printemps-été 2018 de septembre.

Depuis le départ de son ancien directeur artistique Alber Elbaz, Lanvin a vu ses ventes chuter de 23% en 2016, à 162 millions d'euros, et a accusé une perte nette de 18,3 millions, après un bénéfice de 6,3 millions en 2015. Une tendance qui s'est aggravée en ce début d'année 2017, avec un décrochage des ventes de 32% au cours des deux premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2016. Et si la tentation d'accuser un marché du luxe en difficulté est à son comble, il n'en n'est rien pour le groupe LVMH qui a affiché une progression de 5%, à 37,6 milliards d'euros, en 2016. Au premier trimestre 2017, la hausse a dépassé les attentes, à +15%.

La milliardaire chinoise Shaw-Lan Wang, 75 ans, qui contrôle 75% du capital de Lanvin et a écarté par le passé une proposition de rachat de l'entreprise par le Qatar, ne laisse rien filtrer de ses intentions. Inquiète, elle lorgne du côté des outlets et magasins de déstockage avec l’envie d’y lancer une ligne de maroquinerie dédiée pour stabiliser les comptes. A contrario, l'homme d'affaires suisse Ralph Bartel, qui détient 25 % du capital, juge son initiative destructrice de valeurs. Pour lui, il est urgent de changer de stratégie et de relancer la griffe par de nouveaux investissements.


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