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La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a été informée de la survenue d'épisodes récurrents d'intoxications alimentaires collectives (TIAC) liés à la consommation de betteraves rouges n'ayant pas été préalablement cuites et, en dernier lieu, d'un épisode ayant concerné 45 personnes en fin d'année 2016 dans la région des Pays-de-la-Loire.
Ces intoxications se traduisent par des troubles digestifs (diarrhées, vomissements) rapidement après consommation de betterave crue notamment chez les personnes vulnérables (enfants, personnes âgées, individus immunodéprimés).
Malgré une bibliographie fournie, aucune explication scientifique ne permet de connaître la cause de ces intoxications.
Les cas signalés n'ont cependant pas nécessité d'hospitalisation et les victimes ont retrouvé une activité normale en quelques heures.
Cet épisode récent, ainsi que des cas similaires identifiés dans d'autres pays, confirment l'avis que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) avait émis le 27 novembre 2014 à l'occasion de précédentes intoxications associées à la consommation de betteraves crues.
La DGCCRF recommande donc aux consommateurs, par prudence, d'éviter la consommation de ce légume cru. Elle a également appelé les professionnels et gestionnaires d'établissements de restauration collective à ne pas intégrer les betteraves rouges crues dans leurs menus.
Enfin, même si ce légume peut être consommé froid, il doit avoir fait l'objet d'une cuisson préalable.
Hervé de Malières
Lire le communiqué "La DGCCRF recommande, par prudence, d'éviter la consommation de betteraves crues"