The Strain // Saison 4. Episode 1. The Worm Turns.
La saison 4 de The Strain sera la dernière de la série et c’est pourquoi le tout évolue assez radicalement cette fois-ci. Dans ce nouvel épisode, The Strain nous présente un nouveau monde où le fils d’Eph est en train de devenir l’antéchrist et Eph tente de son côté de sauver l’humanité à sa façon. C’est en tout cas un monde complètement différent maintenant, et je pense que c’est une très bonne chose pour une dernière saison de The Strain et ainsi faire évoluer l’histoire de la série. On a l’impression d’être dans un monde post-nucléaire, comme si Tchernobyl s’était répété sur la surface du globe. Les strigoi et les humains vivent désormais ensemble, en quelque sorte. Pourquoi ? Car il y a quelque chose appelé The Partnership qui est en train de se présenter dans l’univers de la série et qui contrôle la ville. Ils ont des abris, des centres, et s’occupent du rationnement en échange de dons du sang. Tout cela semble être sympathique mais après l’on comprend que tout cela cache sûrement les pires choses. The Partnership se présente clairement comme l’ennemi de la saison et j’ai hâte d’en apprendre un peu plus. Il y a des choses qui ne vont pas très bien dans ce monde et l’on s’en rend rapidement compte. Je me demande si The Partnership n’est pas en train de collecter du sang pour nourrir les strigois car tout cela est tout de même sacrément étrange.
De toute façon quelque chose de très étrange est en train de se dérouler avec eux et j’espère que l’on va rapidement en savoir plus. Ce serait dommage que The Strain fasse de la rétention d’informations alors qu’elle est réellement capable de nous surprendre. Ce qui est intriguant cette année avec The Strain c’est que les personnages sont tous séparés dans des intrigues différentes. Tous ne sont pas au même endroit, que cela soit physiquement ou encore émotionnellement. On ne sait pas ce qu’est devenu Dutch, Setrakian n’apparaît que dans un rêve mais l’on retrouve malgré tout Fet. Il est dans le Dakota du Nord avec une jeune femme un brin bad-ass nommée Charlotte (incarnée par Rhona Mitra qui fait plaisir à voir depuis Strike Back). Fet cherche le silo dont Setrakian parlait mais d’un autre côté, je ne suis pas sûr et certain que cette intrigue soit suffisamment passionnante pour nous donner envie d’aller au delà. Finalement, The Strain est en train de changer et de nous faire de nouvelles propositions pour un monde meilleur. Mais tout cela ne se fait encore une fois qu’en surface et les intrigues restent trop simplistes et pas suffisamment réfléchies. A mon grand damne…
Note : 4/10. En bref, toujours des faiblesses.