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Ma p'tite fête à moi toute seule

Publié le 18 juin 2008 par Veronique_m
C'est merveilleux d'être entouré dans la vie, d'avoir plein de gens qu'on aime et qui nous aiment, de partager des belles soirées à parler pour ne rien dire (y'en a qui appellent ça "refaire le monde", rien ne m'énerve comme cette expression), à boire et à rire... Mais il faut avouer qu'il y a aussi un plaisir indicible à se faire une petite fête tout seul chez soi -comme un petit pois.
Prenez myself et moi-même. Une fois n'est pas coutume, je suis sortie tôt du boulot lundi, pour une raison idiote mais qui en vaut bien d'autres. Presque tout le monde était déjà parti, et je n'avais pas plus envie que les 2 autres qui restaient d'avoir la responsabilité de mettre l'alarme. Nous avons donc pris la décision de laisser cette tâche stressante à nos colocs, et c'est ainsi qu'à 17h et des poussières je me suis retrouvée dans la rue, ce qui ne m'arrive pas si souvent. Il faisait un temps de rêve, le ciel était bleu (ô doux souvenir...), le soleil brillait, les oiseaux chantaient, on avait peine à croire qu'une semaine plus tôt... enfin bon, j'arrête, j'ai assez parlé météo.
La semaine a donc commencé dans la joie. Arrivée à la maison, je me suis sorti le grand jeu, la musique et tout et tout, et même une 'tite shot de mon meilleur whisky -un Dalwhinnie 1990*. J'ai nettoyé le balcon à fond, me suis occupée de mes fleurs et du petit dernier arrivé, un beau basilic qui sent bon. J'ai lu, confortablement installée dans mon superbe fauteuil plastico-adirondack-de-chez-Canadian-Tire. Je me suis un peu abimé les doigts sur ma guitare, pour le moment mon ego survit en niant l'évidence (i.e. j'ai encore du chemin à faire, un long chemin).
J'ai écouté la B.O. de Garden State qui comporte quelques bijoux comme I just don't think I'll ever get over you de Colin Hay, ou Let go de Frou Frou (ecoutez ça quelque part à gauche dans mon blog), j'en passe et des meilleures; en image de fond j'avais Taratata sur TV5, où un tas de jeunes mecs mal coiffés se sont succédés devant Nagui. Pendant ce temps, le soleil descendait doucement et partait se cacher derrière les nuages qui hélas ne s'étaient pas éloignés pour bien longtemps. J'ai regardé autour de moi, tellement en paix que si je ne me connaissais pas si bien, j'aurais presque pu croire que j'avais fumé un pétard. Comme quoi, le bon whisky ça fait la job aussi. Je ne me sentais pas seule, j'étais dans l'auto-suffisance la plus complète, au point que quand quelqu'un a sonné à la porte, je ne suis même pas allée répondre. Après tout, ça aurait pu être un serial killer, je regarde Law & Order SVU tous les soirs, dieu sait ce qui peut arriver à Kitsilano...
Mais ce bonheur solitaire ne m'empêche pas de me réjouir au plus haut point du retour de l'Homme ce soir! A la place, on sera heureux à deux, c'est pas mal non plus comme formule...
* le whisky, c'était pas direct en arrivant du boulot, hein. Quand même.

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