Le petit monde des galeristes, en ce moment en vacances comme tous leurs collectionneurs partis reprendre des forces apres l’hiver sur la riviera, est entrain de faire ses valises, ranger ses tongs et ses raquettes pour revenir dare-dare a Moscou. Dans une semaine commence en effet la foire annuelle d’art contemporain de Moscou.
Le “press relize” est interressant, promet de belles choses, de la “qualite plus que de la quantite“, un jury specialise et des performances amusantes. Mais il y a ce chapitre, celui des Blue Nose, passes au rang de star depuis que leur copie russe de Banksy a ete censuree, ou l’on sent comme un petit machin qui cloche… un grain de sable dans le moteur, un foutage de gueule comme qui dirait.
Je vous recopie ce paragraphe tel qu’il me l’a ete presente, en anglais. Vous comprendrez en le lisant la difficulte de le traduire en francais (En gras, les elements les plus tordants) :
Blue Noses. New “left” video. The true “left video”.
Artists V. Mizin and A. Shaburov (”Blue Noses” Group) present their recipe of “socially close” to compatriots’ video art. Project essence - representation of the modernized, updated “contemporary art model”. Democratic character of the form : their know-how, not hi-tech, but hit-or-miss. Social urgency : in the morning is in the newspaper, in the evening is in video art or in light box. Populism of the maintenance : both to pioneers, and pensioners. The post contemporary art of “Blue Noses” is a hybrid of the “actual” content, “contemporary” genres and technologies with the “authentic” and vulgar aesthetics, perceived both intellectuals at the international exhibitions, and the simple spectator on the native land of artists.
De deux choses l’une : ou le texte est volontairement incomprehensible, de maniere a rendre le travail des artistes soudainement mysterieux et artistique, alors qu’a mon humble avis il presente peu d’interet, ou bien Art Moskva n’a pas les moyens de se payer un bon traducteur, ce qui en dit long sur cet evenement “international”.
Quoiqu’il en soit j’y serai… en matiere artistique, les russes sont plutot agreablement surprenants.