Hello tout le monde!
Oui, je sais, j’arrive une guerre en retard avec la chronique du jour, mais à mon corps défendant, j’ai lourdement raté le passage de cette pépite au cinéma début d’année… J’ai quand même pu compter sur mon ciné de province qui a décidé de passer ses coups de cœur tout l’été pour pouvoir me rattraper.
Sachez d’ailleurs que Maman, dérogeant à sa règle de ne voir des films en salle qu’une seule fois, l’aura donc vu…4 fois.
C’est dire combien Lion est bon.
Je ne spoile rien!
1986. Saroo a cinq ans. Il vit dans un petit village de l’Inde avec sa mère, son frère Guddu, et sa petite sœur. Un soir, Guddu l’emmène dans une gare proche de la maison, et lui demande de rester sur le quai pendant que lui-même part à la recherche de choses à chaparder. Saroo, curieux et impatient de nature, monte dans un train…et se retrouve à Calcutta, à 1600 km de chez lui…
Je dois bien avouer que je ne connaissais rien de Saroo Brierley avant d’entendre que ce film était basically une biographie. Lorsque je l’ai appris, j’ai eu de suite très envie de le voir, ne fût-ce que parce que je venais d’enfin voir Slumdog Millionaire et que le thème de l’Inde me tenait désormais à cœur.
Parce qu’à part le fait qu’on sait être dans les années 80, rien ne nous permet de le deviner dans les images du film. On aurait tout aussi bien pu être en 2017, et ça m’a fait mal de le remarquer. Qu’un milliard de gens sur cette planète vive comme il y a trente ans, ça interpelle.
Outre cela, la vie de Saroo m’a fortement touchée. Cet enfant-courage a vraiment vécu des choses qui auraient pu le briser à jamais, et pourtant, il a grandi et est devenu un magnifique jeune homme qui, ajd, se bat pour les habitants de son pays d’origine. Bravo.
Ce qui aide est bien entendu le casting.
Tenu en tête par un bout de chou adorable, un petit ange à la peau café, du nom de Sunny Pawar. Sunny, comme le personnage de Best Marigold Hotel. Et un prénom prémonitoire, car oui, Saroo enfant est un réel rayon de soleil.
Saroo adulte, lui, est incarné par le merveilleux Dev Patel. Que j’aime d’amour depuis qu’il a interprété le fameux Sunny. Ici, il montre le côté vulnérable d’un Saroo qui a perdu ses racines qui le hantent. Et son accent, qu’il a travaillé pour le rôle, est parfait.
Et enfin, cerise sur le gâteau, deux acteurs qui ont ENFIN pu jouer avec leur accent australien d’origine, Nicole Kidman, bluffante; et mon David « Faramir » Wenham chéri, qui est donc trop canon pour que ce soit permis.
Lion m’a fait pleurer. Beaucoup. M’a fait réfléchir. Beaucoup. Et est à voir. Une fois; deux fois; trois fois; autant de fois qu’il le faudra.
Un magnifique film.
Note: 9/10 (scénario: 9/10 – jeu: 10/10 – BO: 8/10 – biographie: 9/10)