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"La réforme, oui! La chienlit, non!"

Publié le 30 juillet 2017 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) Nul ne peut nier que le succès des Républicains en marche soit un coup de maître. Soutenus par ceux qui comptent, ralliés par les opportunistes, les déçus, les naïfs, les révoltés, etc… formant ainsi un amalgame certes trop varié pour que les espoirs des uns ne se transforment pas en déceptions pour d’autres. Qu’à cela ne tienne la machine est lancée et cahin-caha pour l’heure cela fonctionne.

Cela ne semble pas être d’ailleurs le souci majeur du nouveau président français qui lui, ne regarde que peu derrière lui. Une fois élu et sûr d’avoir une majorité de parlementaires LREM à l’Assemblée nationale, c’est à peine s’il semble s’intéresser à ce qui se passe en France. Il n’intervient que très peu, avec un service de presse qui a changé les codes de communication. Résultat, on se demande bien ce qu’il pense des nombreux couacs des premières semaines de ces nouveaux gouvernement et parlement?

Les scandales financiers révélés et les déclarations maladroites de certains ministres aux effets de manches douteux font concurrence aux balourdises et autres impérities des députés novices occupant ainsi le Landerneau politique et journalistique. Il ne faudrait pas que ces derniers en oublient le principal, c’est-à-dire les nombreuses réformes en train de se mettre en place et surtout celles qui sont rejetées volontairement - ou non d’ailleurs - comme on a pu le voir. Si, c’est possible…

Que pense Emmanuel Macron des déclarations dédaigneuses d’une de ses députés, suite à la baisse de 5€ des allocations logement au moment-même où l’on apprend le scandale juste révélé par L'Humanité sur le pactole engrangé par l’actuelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud: un million d’euros en échange de 900 licenciements, en toute légalité bien évidemment?

Que pense Emmanuel Macron des déclarations intempestives de sa secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre femmes et hommes, concernant les violences pendant l’accouchement, au risque de se mettre à dos toute une profession. En soi, pourquoi pas? Mais peut-on généraliser ainsi tous les membres d’une même profession?

Toutefois, la ligne de moralisation voulue par le nouveau locataire de l’Élysée et dictée à son gouvernement n’a pas que des ratés. Félicitons-nous du vote de l’Assemblée nationale concernant les frais de mandats des parlementaires. C’est un premier pas. Finie l’enveloppe au contenu dépensé sans contrôle, désormais il faudra comme tout un chacun apporter des justificatifs. Tout chef d’entreprise petit ou grand s’impose parce que l’on leur impose cette règle de faire la part des choses entre dépenses personnelles et professionnelles. Certains de ces mêmes chefs d’entreprise, nouvellement élus, ont par conséquent osé proposer une augmentation de leurs revenus s’apercevant désormais qu’ils ne gagneraient pas autant que lorsqu’ils étaient à la tête de leur société. Pour certains, les convictions politiques s’arrêtent au porte-monnaie, qui l’eut cru?

Ainsi, nos députés comme leurs homologues étasuniens, canadiens et anglais se plieront désormais à cette nouvelle règle. Par contre, la réforme s’est arrêtée aux pieds des ministères, ceux-ci ne verront pas encore leurs frais de représentations et de réceptions contrôlés. Chaque chose en son temps, semble-t-il...

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