L’apparence physique compte. Je me fiche de ce que disent les autres coachs, Dolteau ou compagnie sur ce sujet. Je peux vous garantir que votre apparence physique influence beaucoup l’attirance des filles et, par extension, leur compliance.
C’est important de le savoir. C’est surtout important de ne pas le nier. Négliger cet aspect de la séduction est une erreur.
L’apparence physique évolue
Ne complexez pas pour autant. Même si vous vous trouvez moche (on est toujours son pire juge…), vous n’êtes probablement pas un cas désespéré.
Quand j’ai commencé à aborder des filles, j’étais loin d’être un canon de beauté. Mon look et ma coiffure ne me mettaient pas en valeur du tout ; ce n’était pas péjoratif de dire que je ne ressemblais à rien. Puis, en faisant continuellement des efforts pour m’améliorer, j’ai progressé dans ce domaine. On n’en a rarement conscience, mais savoir mettre son apparence physique en valeur est une véritablement compétence de séduction.
- J’ai pris une masse musculaire conséquente — près de 8 kilos en l’espace de 2 ans, même si j’en ai perdu une bonne partie ces dernières années ;
- J’ai trouvé une coiffure qui m’allait bien — la « boule à zéro » : minimaliste, certes, mais efficace.
- J’ai compris comment bien sélectionner les vêtements à porter — les tailles appropriées, comment les assortir, le style qui m’allait bien, etc.
J’ai aussi renforcé mon innergame. Et, bien que cela semble n’avoir aucun lien avec l’apparence physique de prime abord, je suis convaincu que la manière dont on se sent intérieurement joue. Cela peut nous embellir comme nous enlaidir, tout dépend de notre capital confiance auprès des femmes : s’il est bon ou mauvais.
Aujourd’hui, la plupart des filles me trouvent « plutôt pas mal ». Certaines me trouvent même carrément beau, ce que je n’aurais jamais imaginé il y a 10 ans.
Field report (en quelque sorte)
Pour vous donner un bon exemple sur les avantage d’avoir une bonne apparence physique , pas plus tard qu’hier (au moment où j’écris ces lignes), je suis sorti prendre un verre avec une fille — que je cherchais plus ou moins à séduire.
La terrasse à laquelle nous voulions nous asseoir était bondée, j’ai dû partir en quête d’un siège. Je me suis approché d’un groupe de 5 filles pour leur demander si je pouvais prendre une des chaises inoccupées à leur table. Quand j’ai dit « excusez-moi », l’une d’elles (la plus jolie) s’est retournée et m’a adressé un ENORME sourire assortit d’un regard langoureux.
Il y a parfois des évènements qui nous surprennent et auxquels on ne trouve pas le réflexe de bien répondre. C’était le cas ici. J’ai simplement répliqué par un sourire, puis j’ai remercié le groupe et filé avec la chaise en main.
Un peu plus tard dans la soirée, la fille qui m’avait adressé ce sourire réapparait dans mon champ de vision. Elle se dirigeait vers le bar pour passer commande. Je remarque qu’en plus d’avoir un beau minois, elle est carrément bien foutue. Fichtre ! Y’a tellement de monde au balcon qu’on avait l’impression que sa poitrine bondissait à chaque mouvement de hanche.
Habituellement, je sais me tenir. Mais là c’était trop. J’ai dû déclencher le protocole fantôme : j’ai prétexté d’aller aux toilettes à la fille qui m’accompagnait (le courant passait moyennement de toute façon). Bien sûr, en réalité c’était pour aller aborder l’autre comme un gros chacal.
En arrivant à sa hauteur, j’ai jeté un coup d’œil en arrière, en pensant que je risquais de me faire griller. Mais mon rencard avait l’air tellement hypnotisée par son téléphone portable que j’ai vite été rassuré. Et puis, après réflexion, je m’en fichais de toute les façons.
J’arrive délicatement sur son flanc. Je lui dis (pour la seconde fois) : « excusez-moi ». J’ai droit au même gros sourire. Je lui dit que j’ai apprécié son accueil chaleureux tout à l’heure, que je l’ai trouvée particulièrement mignonne et que, n’ayant pas su quoi dire sur l’instant, je venais me rattraper maintenant. Elle me remercie et m’invite à rejoindre son groupe ; une offre que je décline, car je suis accompagné et ne veux pas trop tarder.
On échange sur place quelques banalités : prénoms, professions, etc. J’essaie de me concentrer sur le contenu de la conversation, mais mon sang semble s’être échappé de mon cerveau pour migrer dans une autre partie de mon corps (qui se situe un peu plus bas…). Ça affecte mes performances intellectuelles, mais ça n’a pas l’air de lui déplaire — gardez ce secret pour vous : quand on bande trop dur pour avoir de la répartie, ça nous donne une allure légèrement timide et les filles trouve ça charmant 😉.
Enfin, on échange nos numéros. Je m’en vais avant que l’autre demoiselle ne trouve le temps un peu trop long. Faut pas qu’elle s’imagine que je suis tombé dans le trou des chiottes !…
Édit : depuis la première mouture de l’article, nous nous sommes revus et embrassés. Le dossier semble en bonne voie. 🙂
Analyse à froid
Derrière cette jolie petite anecdote que j’ai eu plaisir à vous compter, il y a une leçon à tirer.
Est-ce que mon « Game » a joué un rôle prédominant dans la création d’attraction ? Sans doute peu. En tout cas beaucoup moins que mon apparence physique.
D’après mes observations, la fille était déjà attirée par moi — ou dois-je dire : par l’image que j’ai projetée (bonne gueule, bon look, langage corporel confiant) — avant même que je n’amorce véritablement l’interaction avec elle.
Bien sûr, tout ne s’est pas joué qu’à l’apparence physique. Mon expérience et mon aura m’ont permis de relancer correctement la conversation, d’escalader et sans doute de gagner quelques points supplémentaires — là où d’autres mecs, avec une apparence physique plus attirante, mais aussi plus maladroit, en auraient probablement perdus.
C’est l’exemple le plus récent (donc le plus frais dans ma mémoire) que je puisse relater. Mais j’ai connu maintes situations où mon apparence physique, à elle seule, a presque suffi pour prendre leur numéro, voire fcloser ! Et je suis sûr que ce genre de rencontre, où la fille semble déjà très attirée dès la première seconde, est arrivé à un tas d’entre vous.
La question à 1 million : Faut-il compter seulement sur son apparence physique pour autant ?
La réponse est un grand NON en lettre capitale.
En fait, il est même carrément insidieux de résumer l’attirance — ou pire encore : la séduction tout entière – à l’apparence physique.
1. L’Aura (= la « Vibe ») compte aussi !
D’une part, ce n’est parce que vous plaisez physiquement à une fille que c’est dans la poche.
Dans l’exemple précédent, si j’étais retourné la voir en jouant le kéké arrogant ou le pitre de service (qui sont deux grandes tendances) j’aurais dégagé une vibe moins attirante et peut-être transformé un OUI potentiel en un NON catégorique.
A contrario, j’aurais aussi pu moins lui plaire, mais repartir avec son numéro quand même, grâce à mon aura.
Ce qui émane de votre présent peut-être invisible à l’œil, mais ça ne veut pas dire que ça n’influence pas sa perception de vous.
2. La beauté est subjective
D’autre part, l’apparence physique est très aléatoire. C’est à n’y rien comprendre. Parfois, une « 9 » peut vous trouver beau gosse et craquer pour vous, tandis qu’une « 5 » peut vous trouver tout à fait standard et exiger plus d’investissement que votre part pour la séduire (plus d’originalité, de patience, persistance, etc.).
En règle générale, les femmes ont des préférences plus spécifiques et variées que les hommes.
Il y en a pour tous les goûts :
- Des filles qui n’aiment QUE les mecs grands — de plus de 1’80, voire 1’90 — et rejettent tous ceux en dessous de cette taille, sans même leur laisser une chance de démontrer leur charme.
- Des filles qui n’aiment pas les mecs trop grands par rapport à elles — et rejette ceux qui font plus de 20-30 cm de plus.
- Des filles qui trouvent les mecs avec les cheveux rasés très sexy ! Et d’autres trouvent ça moche et vulgaire…
- Des filles chez qui les gros muscles font le même effet qu’une grosse poitrine chez un homme. Et d’autres n’apprécient pas spécialement.
- Des filles qui sont très attirées par un profil « ethnique » particulier : les blancs, les noirs, les Magrébins ou (plus rare) les Asiatiques.
- Des filles qui recherchent des hommes avec un look spécifique : un gothique, un biker, un rappeur, whatever.
- Etc., etc.
À quelques occasions, vous pouvez tomber sur une fille pour qui vous êtes le parfait profil ! Il y a quelques années, j’étais tombé sur une bimbo africaine qui ne sortait qu’avec des blancs costauds aux cheveux rasés. Bingo ! Je peux vous dire que, malgré son apparence émoustillante (je dirais même plus : brutalement bandante), le processus de séduction n’a été ni long ni compliqué.
Cela dit, j’ai aussi rencontré des filles qui m’ont dit immédiatement que je n’étais pas du tout leur genre – trop petit, pas la bonne couleur de peau, pas le bon look…
En bref, même si vous n’êtes pas spécialement beau objectivement parlant, vous pouvez valoir 8-10 pour certaines filles. Parce qu’elles ont des goûts spécifiques et que vous rentrez parfaitement dans leurs critères (ex. le blanc costaud au crâne rasé). Mais vous pouvez tout aussi bien être complètement sous-coté par d’autres filles (même des très moches !), parce qu’elles aiment un profil aux antipodes du vôtre.
3. La compétition…
Il y a toujours plus beau, plus grand ou plus musclé.
Il peut arriver quelquefois que vous soyez en compétition avec d’autres mecs qui ont, aussi bien objectivement que subjectivement, une apparence physique plus attirante que la nôtre. Si vous comptez uniquement sur votre apparence physique, autant laisser tomber et partir la queue entre les jambes !
Or, la séduction est loin d’être une science exacte : les filles ne choisissent pas toujours le mec le plus attirant sur le papier. Cela pour un tas de raisons différentes :
- Elle n’apprécie pas/moins leur Aura ;
- Il n’y a pas/moins de connexion, de « feeling » ;
- Le mec escalade ou persistance mal/moins bien ;
- Et cætera, et cætera.
Ou même, plus simplement encore, il est subjectivement moins attirant à ses yeux.
4. Une grille de lecture trompeuse !
Enfin, résumer la séduction à travers le prisme de l’apparence physique est très insidieux, car cela amène à des raisonnements bêtes et réducteurs comme : « Je vaux X, donc je ne peux séduire les filles qui valent plus. »
Autrement dit, disons que si vous considérez valoir « 8 » vous allez penser que vous pouvez avoir toutes les femmes sur l’échelle de 1 à 8, mais que les 9-10 seront seulement pour des mecs mieux que vous. Et donc, quand vous allez être face à une fille « au-dessus de votre valeur », vous allez la draguer sans vraiment y croire, ce qui revient à se mettre une balle dans le pied.
Comme nous l’avons vu ci-dessus, ce n’est pas parce que vous estimez valoir 5, 6, 8 ou 10, qu’une fille estimera la même chose. Certes, votre perception de vous-même influence celle qu’elle aura de vous — vous aurez l’air plus attirant si vous pensez valoir « 10 » que « 5 » à ses yeux. Mais, en dehors de ça, vous seriez surpris du décalage entre l’attirance que vous pensez dégager auprès de certaines (belles) femmes, et celle que vous dégagez réellement.
- Vous pouvez penser qu’une fille ne vous trouve pas attirant, justement parce qu’elle est très attirante (= au-dessus de la catégorie à laquelle vous pensez appartenir), alors qu’en réalité elle vous trouve TRÈS séduisant.
- Vous pouvez croire qu’une fille vous doit vous trouver très attirant, parce qu’elle est un peu laide (= en dessous de votre catégorie), alors qu’elle ne vous trouve tout aussi moche !
Il y a aucune logique !
3 choses à retenir
- Ne résumez pas l’attirance à l’apparence physique. Voyez cela comme quelque chose d’holistique: qui dépend de votre apparence, mais aussi de la manière dont vous parlez, bougez, escalader, persévérez, de la tension sexuelle que votre présence génère, et d’un tas d’autres petits détails.
- Commentez encore moins l’erreur de « standardiser » les filles. En pensant qu’elles vous perçoivent toutes exactement de la même manière. Ou que toutes les filles qui valent X ou + ne vous trouvent pas attirants. Surtout chez les femmes, une bonne partie attraction est aléatoire.
- Arrêtez de complexer sur votre apparence. Parce que vous avez « un gros nez », « une mâchoire carré », « une petite lèvre supérieure » ou je ne sais quoi encore !
Les femmes ne voient pas l’apparence physique de la même manière que les hommes. Vous n’avez pas à avoir des traits de visages fins comme une gonzesse (ou les modèles hommes métrosexuels) pour leur plaire physiquement.
Regardez Vin Diesel, Jason Statham, Vincent Cassel : leur tronche ressemble plus à celle d’un criminel que d’un chérubin !… Pourtant il n’est pas difficile de tomber sur des femmes qui les trouvent (très) beaux.
La règle d’or
Pour améliorer son attractivité, la seule règle à respecter est la suivante : concentrez vos efforts sur devenir la meilleure version de vous-même possible.
- D’abord pour vous, pour vous sentir plus attirant.
Si vous vous sentez plus frais avec 5 kilos de muscles supplémentaires, faites de l’exercice !… ou plus attirant avec des vêtements flambants neufs : GO !
La manière dont vous vous sentez (attirant ou pas) influence votre attitude et l’attirance perçue par les femmes.
- Ensuite pour le type de fille à qui vous voulez plaire.
Observez quels sont les stars masculines (chanteurs, acteurs, etc.) qu’elles aiment, avec que genre de mec elles trainent main dans la main dans la rue. Puis adapter votre offre à la demande !
Cependant, n’allez à l’encontre de votre personnalité pour autant. C’est important. Ne vous habillez pas dans un certain style si vous ne vous sentez pas en phase avec. Si vous avez à faire cela, c’est très probablement parce que les filles pour qui vous pensez avoir un penchant ne sont pas celles que vous appréciez en réalité.
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