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Quand Apple se met à genoux devant le gouvernement chinois

Publié le 05 août 2017 par Next51 @next51blog
Dessin de Hachfeld Dessin de Hachfeld Dessin de Hachfeld La décision d'Apple de satisfaire à la demande des autorités chinoises de supprimer des applications contournant la censure officielle illustre le dilemme des entreprises technologiques américaines qui doivent contenter les autorités du pays pour y mener leurs affaires.

Le fabricant des iPhone est le dernier grand nom de la Silicon Valley en date à battre en retraite sur les droits de l'homme et la liberté d'expression face à un gouvernement chinois déterminé à contrôler et surveiller l'internet.

Apple a récemment retiré de ses appareils vendus en Chine, sous la pression des autorités chinoises, des applications qui permettaient de se connecter à des réseaux privés virtuels (VPN), soulevant les protestations d'organisations et de militants des droits de l'homme. Apple n'est pas le premier grand nom de la technologie américaine à capituler devant les autorités chinoises. Il y a dix ans, Yahoo s'était excusé après avoir obtempéré aux demandes des autorités chinoises d'identifier des militants des droits de l'homme utilisant sa messagerie.

Microsoft est aussi présent en Chine depuis des décennies, se conformant sans protester aux règles établies.

Mais il y a sept ans, Google avait retiré son moteur de recherche de Chine continentale pour protester contre la censure et les violations de la vie privée.

Mais la décision d'Apple de supprimer les applications VPN pourrait in fine profiter à Google et à son système d'exploitation Android, plus ouvert.

Apple autorise l'installation uniquement d'applications qu'il approuve ce qui rend leur contrôle par les autorités plus facile, selon des analystes. Pour l'EFF, cela "crée un seul goulot d'étranglement pour la liberté d'expression et la vie privée".

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