Avant même que j’en termine la lecture (512 pages), je peux déjà affirmer que c’est le livre le plus passionnant que je n’ai jamais lu « de ma vie » ! Sapiens de Yuval Noah Harari. (Albin Michel pour cette version française)…
C’est Stefan Liberski qui, le lisant en vacances, m’en a conseillé la lecture. J’ai croisé d’autres amis occupés de le lire, comme Thomas Gunzig. Depuis quelques jours, je le le dévore moi-même, je note les phrases et j’essaie de mieux comprendre notre histoire, car le sous-titre est « Une brève histoire de l’humanité ». Ce sont des réponses aux questions, que je me pose depuis toujours en lisant des essais, des philosophes, des astrophysiciens, etc.
Harari cite Jared Diamond, auteur de De l’inégalité parmi les sociétés, comme l’une de ses principales sources d’inspiration pour l’écriture de son livre. Diamond avait en effet montré qu’il était possible de « poser de vraies grandes questions et d’y répondre scientifiquement
Voici ce qu’en dit le résumé de Wikipédia :
Le livre propose une vue d’ensemble de l’histoire de l’humanité et de son évolution depuis les premiers hommes de l’Âge de pierre jusqu’au xxie siècle.Le principal argument avancé par l’auteur au cours de cette vaste étude est que l’Homo sapiens doit son statut d’espèce dominante au fait qu’il est le seul animal capable de coopérer efficacement avec un grand nombre de ses semblables. Harari explique cette capacité qui distingue l’Homo sapiens des autres animaux par sa faculté de croire en des choses qui n’existent que dans son imagination, telles que les dieux, les nations, l’argent et les droits de l’homme. L’une des thèses défendues par l’auteur est donc que tous les systèmes de coopération humaine à grande échelle — les religions, les structures politiques, les réseaux de travail et les institutions légales — sont en définitive des fictions.
Parmi les autres sujets au cœur de Sapiens, figurent la monnaie, présentée comme un système de confiance mutuelle ; le capitalisme, présenté comme une religion plutôt que comme une théorie économique ; l’empire, décrit comme le régime politique qui a rencontré le plus de succès au cours des deux mille dernières années ; le traitement réservé aux animaux domestiques, décrit comme l’un des plus grands crimes de l’histoire ; le progrès, qui n’a pas forcément rendu les hommes plus heureux que par le passé ; les humains, en passe d’évoluer pour devenir des dieux.
Harari revient sur son projet d’écriture et les idées développées dans Sapiens dans un site qu’il consacre à son livre
Pour ma part, pour vous laisser votre propre lecture, je ne vous donne ci-dessous que quelques courtes réflexions prises ça et là :
« Contrairement au mensonge, une réalité imaginaire est une chose à laquelle tout le monde croit ; tant que cette croyance commune persiste, la réalité imaginaire exerce une force dans le monde. »
« Pris un par un, voire dix par dix, nous sommes fâcheusement semblables aux chimpanzés. Des différences significatives ne commencent à apparaître que lorsque nous franchissons le seuil de 150 individus. »
« Si nos esprits sont ceux des chasseurs-cueilleurs, notre cuisine est celle des anciens fermiers. »
« L’évolution repose sur la différence, non pas sur l’égalité. »
« Malheureusement, les sociétés humaines complexes paraissent nécessiter des hiérarchies imaginaires et une discrimination injuste. »
« Comment se fait-il que, dans la seule espèce dont la réussite dépende avant tout de la coopération, les individus qu’on suppose les moins coopératifs (les hommes) dominent ceux qui passent pour les plus portés à coopérer (les femmes) ? »
Etc. Je vous le redis : un livre très important et qui pourrait changer nos vies !