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Organisations internationales: on en veut plus!

Publié le 14 août 2017 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) La création des organisations internationales témoigne d’emblée d’une première victoire en soi, puisque nous nous sommes éloignés des relations bilatérales étroites et excluantes, pour marcher ensemble vers l’amélioration de notre monde, et former un tout au sein d’une conscience collective. C’est ainsi que l’Organisation des Nations Unies s’est voulu planétaire avec ses 193 pays membres, reliés par la Charte internationale des droits de l’homme. Ayant pour mission d’assurer la paix et la stabilité dans le monde, l’ONU se dresse également comme un protecteur de grande envergure des droits de l’homme. L’intention est louable et fut même couronnée de succès à plusieurs reprises. Selon le rapport de l’ONU répondant aux principaux résultats des "Objectifs du Millénaire", l’ONU a réussi à réduire de plus de moitié le nombre de personnes vivant dans une extrême pauvreté, passant de 1,9 milliard en 1990 à 836 millions en 2015.

Les organisations internationales ont été d’un très grand apport quant à l’amélioration de la qualité de vie sur notre Terre. Cependant, on se cogne la tête inlassablement sur la question du changement climatique, la prolifération des conflits, la crise financière, la persistance de l’extrême pauvreté et la montée des inégalités, avec un déséquilibre face à l’accès aux médicaments et aux nouvelles technologies.
Un problème se pose concernant les prérogatives d’organismes tel que l’ONU. On dénote, dans certains cas, de la soumission et de la faiblesse devant des États qui dictent leurs lois et politiques, ce qui freine considérablement des avancées dont l’humanité a terriblement besoin. On se trouve face à un conditionnement des intérêts, une instrumentalisation de l'"organisme du monde" au service de grandes puissances qui verrouillent de manière presque systématique le Conseil de sécurité, à travers ses cinq membres permanents. On en revient à la protection de propres intérêts nationaux au détriment d’une justice et coopération universelles. Le peu de flexibilité et moyens d’actions personnalisés ont contribué à plusieurs échecs de résolutions de conflits tels qu’en Syrie, les Territoires palestiniens occupés, le Soudan du sud, l’Irak, la Somalie, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Yémen.

Nous encaissons le rôle de spectateurs impuissants devant une inadéquation entre une administration lourde, hésitante et précautionneuse, et des actions militaires et humanitaires urgentes. Le monde devient sujet à des manques d’implications, de prise de décisions et de fermeté d’une part, et d’un surplus d’ingérence d’autre part pour des peuples qui ne sont pas prêts.

Aujourd’hui, dans un monde hostile et instable, où les corps et les cœurs se déchaînent, dans lequel la signification de la démocratie est brouillée et les rapports entre les hommes viciés, nous demandons davantage de ces organisations internationales. Aujourd’hui, on a besoin de plus. Plus d’actions, de rapidité, d’efficacité, de choix, et surtout plus de liberté.


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