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Chronique / Mes méthodes de conduite du changement

Publié le 19 août 2017 par Christophefaurie
A quelles méthodes faites-vous appel ?
Le type de technique que j’emploie ressortit au « changement planifié » de Kurt Lewin.
La technique classiquement utilisée par l’entreprise est le « changement dirigé ». C’est un changement imposé de haut en bas. Sauf s’il s’agit d’un changement simple, et bien compris (passage du franc à l’euro), il n’est pas adapté à la complexité de nos entreprises.
Le changement planifié est formulé et piloté par « en haut » mais part d’une mise en forme des idées qui viennent « d’en bas ». Surtout, ce sont les opérationnels qui ont la responsabilité de concevoir le plan de mise en œuvre du changement. De cette façon, chacun est dans son domaine de compétence et de responsabilité.
En pratique le changement est divisé en trois étapes. Préparation ; plan d’action ; mise en œuvre. La préparation se fait généralement par le biais d’un « projet périphérique ». Elle a pour but de comprendre l’organisation. Elle définit l’objectif quantifié du changement, les « hommes clés », la méthode pour le mener à bien, notamment la dizaine de sous-projets qui le constituent, le disposition d’animation du changement qui va détecter les amorces de crise et remettre le changement sur les rails, et le dispositif de contrôle de l’atteinte de l’objectif. Ensuite, un plan d’action détaillé est conçu avec les hommes clés. Finalement ce plan est mis en œuvre. Généralement par étapes de quelques mois. La gestion de projet, orientée résistance au changement, est fondamentale dans le succès de cette phase. Les deux premières phases doivent être courtes.
Quels outils utilisez-vous ?
J’utilise une boîte à outils de « méthodologies ambulatoires » issues des sciences du management ou des sciences humaines, mais je n’ai pas d’outil à proprement parler. Une méthodologie ambulatoire est une technique de résolution de problème (par exemple, analyse de la valeur, target costing, balanced scorecards, stratégie en environnement incertain, etc.) ramenée à ses deux ou trois principes fondateurs. Ce qui permet au décideur de « penser sur ses jambes ».
Attention : il n'y a pas de "seule bonne méthode"
Il n’y a pas de seule bonne méthode. Il y a des techniques qui marchent pour certains et pas pour d’autres. Le changement est, aussi, énormément, une question de circonstances.

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