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Le trailer offciel de Wall-E

Par Jay
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Bon bhen vu que j’ai reçu un chèque à plusieurs zéros pour parler du dernier Pixar (qui s’annonce excellent ceci-dit) je ne peux qu’être le plus complet possible.
C’est pourquoi vous allez tout savoir sur Wall-E grâce aux explications ci-dessous! (Il sort le 30 juillet sur nos écrans.)

Imaginez que l’humanité ait dû quitter la Terre, et que quelqu’un ait oublié d’éteindre le dernier robot…
Comment se douter que cela aboutisse à la plus drôle histoire d’amour de tout l’univers entre deux robots que tout semble séparer.

Voici l’idée aussi fascinante qu’originale sur laquelle repose WALL•E, la nouvelle comédie en images de synthèse Disney/Pixar. Bourrée de surprises, d’imagination, d’humour, d’action et d’émotion, WALL•E est une comédie d’aventures, mais avant tout une romance, parmi les plus excitantes et les plus inventives jamais découvertes sur les écrans.

Elle entraîne les spectateurs dans un extraordinaire voyage à travers la galaxie et démontre une nouvelle fois l’exceptionnelle capacité des studios Pixar à créer des mondes et à réinventer l’art de raconter des histoires.

L’Histoire

Faites la connaissance de Wall.E : le dernier être sur Terre est… un petit robot !

700 ans plus tôt, l’humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable machine le soin de nettoyer la terre.
Mais au bout de ces longues années, Wall.E a développé un petit défaut technique: une personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un petit peu trop seul…

Cependant, sa vie s’apprête à être bouleversée avec l’arrivée d’un robot chercheur bien caréné prénommé Eve. Alors qu’il cherche un sens à sa vie, Wall.E tombe amoureux d’elle et va tout mettre en œuvre pour la séduire.

Et lorsqu’ Eve est rappelée dans l’espace pour y terminer sa mission, Wall.E n’hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite… Hors de question pour lui de laisser passer l’amour de sa vie… Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l’univers et vivre la plus fantastique des aventures !

WALL•E est le 9e long métrage des studios d’animation Disney et Pixar. Il fait suite au dernier triomphe du studio, RATATOUILLE, qui a reçu l’Oscar du meilleur film d’animation après avoir été un succès planétaire en enchantant aussi bien le public que la critique. Les recettes mondiales des huit premiers films Pixar représentent la somme incroyable de 4,3 milliards de dollars.

Il s’agit du nouveau film du scénariste et réalisateur oscarisé Andrew Stanton (LE MONDE DE NEMO), entré chez Pixar en 1990 comme deuxième animateur et neuvième employé du tout jeune studio. Il a écrit les cinq premiers films du studio, coréalisé 1001 PATTES, a été producteur exécutif de MONSTRES & Cie et a obtenu l’Oscar du meilleur film d’animation pour LE MONDE DE NEMO.

Le film est produit par Jim Morris, qui a contribué à la création de certains des effets visuels les plus novateurs du cinéma (STAR WARS EPISODES I et II, PEARL HARBOR, ABYSS, et trois HARRY POTTER) au cours de ses 18 années de collaboration avec ILM comme chargé de production. Lindsey Collins est coproductrice.

La genèse du projet

L’idée originale de WALL•E est née en 1992 lors d’un déjeuner resté célèbre entre les pionniers de Pixar Andrew Stanton, John Lasseter, Pete Docter, et feu le scénariste de génie Joe Ranft. Alors que leur premier long métrage, TOY STORY, entrait tout juste en production, les quatre hommes ont réalisé qu’ils avaient une chance de pouvoir en faire un deuxième. C’est alors qu’ils ont discuté pour la première fois des idées de 1001 PATTES, MONSTRES & Cie et du MONDE DE NEMO. Cette réunion fructueuse vit aussi naître l’ébauche d’une histoire futuriste mettant en scène un robot nommé WALL•E. Stanton se souvient avoir été intrigué par l’idée que la chose la plus humaine laissée sur notre planète puisse être une machine. Il était aussi fasciné par la manière dont des objets quotidiens pouvaient susciter des émotions à partir de leur forme.

Un son tellement original

Les voix robotiques expressives de WALL•E ont été créées par le directeur artistique son et voix quatre fois oscarisé Ben Burtt (E.T., INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE), créateur entre autres de la « voix » de R2-D2 et Chewbacca dans STAR WARS. S’appuyant sur 30 années d’expérience en tant que l’un des meilleurs spécialistes du son au cinéma, Ben Burtt a commencé à travailler sur le projet depuis son origine, créant un univers sonore complet pour tous les personnages robots, vaisseaux spatiaux, et les divers environnements du film.
Ben Burtt explique : « Avoir travaillé sur STAR WARS m’a donné une grande expérience en matière de voix de robots et d’aliens, mais WALL•E a demandé plus de sons que l’ensemble des films précédents sur lesquels j’ai travaillé. La difficulté était de créer des voix que le public pourrait considérer comme non humaines, mais sans pour autant perdre la proximité, l’affection et l’identification que les spectateurs devaient ressentir. Les voix ne devaient pas sonner comme uniquement mécaniques ou comme celles d’un acteur humain imitant un robot. Il a fallu trouver un équilibre, donner l’impression qu’elles sont générées par une machine tout en ayant la chaleur et l’intelligence - j’appelle cela l’âme - d’êtres humains. »

Les sources d’inspiration

Pour préparer le film, l’équipe d’animation Pixar s’est rendue sur le terrain, visitant des stations de recyclage pour observer les broyeurs d’ordures géants et autres machines au travail. Elle a étudié de vrais robots de près dans les locaux du studio, et a regardé quantité de vieux films (depuis des films muets jusqu’à des films de science-fiction) pour mieux étudier les modes d’expression au cinéma. En respectant la devise du studio, « la vérité est dans le sujet étudié », les animateurs ont approché chaque robot comme une chose ayant été créée pour accomplir une fonction spécifique, et ont respecté les lois physiques commandant leurs mouvements en fonction de leur design, tout en créant des « interprétations » ayant de la personnalité. Alan Barillaro et Steve Hunter ont supervisé l’animation du film, tandis qu’Angus MacLane se chargeait de la direction de l’animation.

Pour l’aspect visuel de WALL•E, le chef décorateur Ralph Eggleston (à qui l’on doit notamment les décors des INDESTRUCTIBLES, du MONDE DE NEMO et de TOY STORY), a puisé son inspiration dans des schémas de la NASA des années 60 et 70, et des concepts graphiques originaux réalisés par les Imaginieurs Disney pour le Tommorrowland de Disneyland. Il se souvient : « Notre approche esthétique de ce film n’a pas consisté à nous demander à quoi ressemblera le futur, mais à quoi il pourrait ressembler, ce qui est bien plus intéressant. En dessinant l’aspect physique des personnages et de l’environnement, nous voulions que le public croie vraiment à leur existence. Ces personnages et ces décors devaient être vrais - pas réalistes dans leur représentation, mais crédibles. »

La manière dont le film est éclairé ajoute encore à son authenticité. Le directeur de la photo caméra Jeremy Lasky explique : « Le style visuel général de WALL•E est différent de tout ce qui s’est fait jusqu’à présent en matière d’animation. Nous nous sommes replongés dans certains classiques du cinéma de science-fiction des années 60 et 70 afin de déterminer quelle impression il devait dégager. Nous avons développé notre technologie caméra et lumière pour donner l’impression à l’image qu’il y a une caméra et un objectif qui filment l’action. Nous avons utilisé un format d’image large et une faible profondeur de champ pour donner une vraie richesse à la photo. Vous pourrez remarquer des fonds flous, et des parties de décors plus ou moins nettes dans certains plans afin de créer des compositions qui font presque penser à des aquarelles. Nous avons aussi utilisé beaucoup de plans à la caméra à l’épaule ou à la Steadicam, surtout dans l’espace, afin de donner au public le sentiment que tout cela se produit réellement, qu’il y a vraiment un vrai robot qui se déplace dans un vrai monde. On a l’impression de voir se dérouler l’action en vrai. L’une de nos grandes innovations sur ce film, et c’est une première pour Pixar, est d’avoir été capables de prévisualiser les lumières principales avant de tourner. Nous avons ainsi pu avoir une bien meilleure idée de l’aspect de l’image finale. Dans le passé, nous n’avions aucune information quant à la mise en lumière à ce stade de la création du film. »
Danielle Feinberg est la directrice de la photographie pour la lumière.

La musique originale de WALL•E a été composée par Thomas Newman, nommé à huit Oscars, qui avait déjà fait équipe avec Stanton sur LE MONDE DE NEMO. Peter Gabriel, légende du rock, a écrit et interprété une chanson originale spécialement pour le film.

LES PERSONNAGES

WALL•E (Waste Allocation Load Lifter Earth-Class, Videur Automatique pour Lavage et Levage - classe E ) est le dernier robot sur Terre. Programmé pour nettoyer la planète, il façonne avec les déchets qu’il ramasse de petits cubes qu’il empile consciencieusement. Cependant, au bout de 700 années de cette activité, WALL•E a révélé un léger défaut technique : il a une personnalité. Il est en effet extrêmement curieux, très indiscret… et il se sent seul. WALL•E est l’un des milliers de robots envoyés par la Buy’n’Large Corporation nettoyer la Terre tandis que les humains s’envolaient dans le cosmos à bord d’un luxueux vaisseau spatial. Son seul compagnon est un petit cafard nommé Hal.

Depuis, WALL•E poursuit sa mission, compactant chaque jour les déchets, parmi lesquels il découvre des tas d’objets qui lui semblent tous plus étranges les uns que les autres. WALL•E s’est constitué une collection de trésors - un Rubik’s Cube, une ampoule… qu’il a installée dans le camion de transport qu’il appelle sa maison. Ce petit robot est un grand romantique qui rêve un jour d’établir le contact : il se dit qu’il doit bien y avoir autre chose dans la vie que ce boulot monotone de tous les jours…

Quand Wall.E rencontre Eve, son rêve se réalise et son amour aussi immédiat que fulgurant pour elle va l’emmener dans la plus fantastique et émouvante des aventures, à l’autre bout de la galaxie….

EVE (Extra-terrestrial Vegetation Evaluator - Evaluateur de Végétation Extraterrestre) est un droïde-sonde dernière génération plutôt bien caréné. Très rapide, elle est capable de voler et se trouve dotée d’une redoutable arme laser. Elle fait partie d’une flotte de robots identiques à elle qui a été envoyée sur Terre par l’équipage du vaisseau Axiom (l’énorme vaisseau mère de luxe à bord duquel vivent des milliers d’humains en exil) pour une mission secrète d’évaluation minutieuse. EVE a été programmée avec une « directive » classifiée et elle est bien déterminée à réussir sa mission. Elle remarque à peine son nouvel admirateur, WALL•E, le petit robot excentrique. Un jour, frustrée de ne pas trouver ce qu’elle cherche, elle fait une pause… Les deux robots vont nouer un lien inattendu et tous deux vont se retrouver entraînés dans un incroyable voyage à travers l’espace.

LES CREATEURS

ANDREW STANTON (Réalisateur/Scénariste) est l’un des piliers de la création de Pixar Animation Studios depuis son arrivée en 1990. Il était alors le deuxième animateur, et le neuvième employé à rejoindre l’équipe de pionniers de l’animation par ordinateur de John Lasseter. En tant que vice-président de la création, il dirige actuellement les projets et supervise le développement de tous les longs métrages et courts métrages du studio.
Il a fait ses débuts de réalisateur avec LE MONDE DE NEMO, sur une histoire originale dont il est l’auteur et qu’il a coécrite. Le film a été nommé à quatre Oscars en 2003 dont celui du meilleur scénario original et a remporté celui du meilleur film d’animation. C’était la première fois que Pixar recevait cette récompense pour un long métrage. Andrew Stanton est l’un des quatre scénaristes qui ont été cités à Oscar en 1996 pour TOY STORY.
Il a été scénariste des films Pixar TOY STORY 2, 1001 PATTES, MONSTRES & Cie et LE MONDE DE NEMO. Il a coréalisé avec John Lasseter 1001 PATTES, énorme succès de l’année 1998 - il a aussi collaboré à l’histoire originale, au développement du scénario et aux voix additionnelles. Il a en outre été producteur exécutif de MONSTRES & Cie, qui a été cité à l’Oscar en 2001, et dernièrement de RATATOUILLE, Oscar du meilleur film d’animation 2007.

JIM MORRIS (Producteur) est entré chez Pixar Animation Studios en 2005. En tant que vice-président exécutif de la production, il dirige la production des longs et courts métrages Pixar, des contenus DVD et les activités ayant trait aux parcs à thèmes. Il supervise également différents départements chez Pixar : Scénario, Art, Montage, Animation, Effets de matière, Mise en lumière et Direction technique.
Avant d’entrer chez Pixar, il a occupé des postes clés dans plusieurs départements de Lucasfilm Ltd. Il a été président de Lucas Digital Ltd., et a dirigé ses deux divisions, Industrial Light & Magic (ILM) et Skywalker Sound. Directeur général d’ILM pendant plus de dix ans, il a supervisé une équipe de plus de 1400 artistes et techniciens, et a supervisé le plus grand studio d’effets visuels de l’industrie du cinéma. A cette époque, ILM a créé les effets visuels révolutionnaires de JURASSIC PARK, LA MORT VOUS VA SI BIEN, et FORREST GUMP, qui ont tous obtenu des Oscars pour leurs effets.
Parmi les autres films majeurs dont les effets ont été réalisés sous sa direction figurent MISSION IMPOSSIBLE, TWISTER, IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN, STAR WARS EPISODES I et II, EN PLEINE TEMPETE, PEARL HARBOR, MINORITY REPORT, PIRATES DES CARAIBES, MASTER & COMMANDER, DE L’AUTRE COTE DU MONDE, et trois HARRY POTTER.

LINDSEY COLLINS (Coproductrice) a occupé différents postes chez Pixar Animation Studios depuis 1997. Elle a travaillé sur 1001 PATTES, TOY STORY 2, LE MONDE DE NEMO, et RATATOUILLE. Elle a prêté sa voix au personnage de Mia dans CARS, QUATRE ROUES en 2006.
Avant d’entrer chez Pixar, elle a travaillé trois ans chez Disney Feature Animation, où elle a dirigé des équipes de création sur POCAHONTAS, LE BOSSU DE NOTRE-DAME et HERCULE.

THOMAS NEWMAN (Compositeur) a été nommé à l’Oscar à huit reprises. Musicien prolifique, il a composé la bande originale de près d’une soixantaine de films durant les vingt-quatre dernières années et a remporté deux Grammy Awards, pour AMERICAN BEAUTY et « Six pieds sous terre », et un Emmy pour « Six pieds sous terre ».
Il a été nommé à l’Oscar pour THE GOOD GERMAN, LES DESASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE, LE MONDE DE NEMO, LES SENTIERS DE LA PERDITION, AMERICAN BEAUTY, LES LIENS DU SOUVENIR, LES EVADES et LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH.
Fils du légendaire directeur musical de la 20th Century Fox, Alfred Newman, et cousin de Randy Newman, autre collaborateur fréquent de Pixar, Thomas Newman travaille fréquemment avec un petit groupe de musiciens pour faire naître des idées ou enregistrer des éléments musicaux qu’il utilise ensuite en superposant des pistes.
Parmi les autres films majeurs sur lesquels il a travaillé figurent RECKLESS, LE TEMPS D’UN WEEK-END, ERIN BROCKOVICH et LA LIGNE VERTE.


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