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Critiques Séries : The Strain. Saison 4. Episodes 4, 5 et 6.

Publié le 22 août 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

The Strain // Saison 4. Episodes 4, 5 et 6. New Horizons / Belly of the Beast / Tainted Love.


The Strain continue de développer l’histoire de The Partnership, sensée être le vilain petit canard de la saison développant cet univers post-apocalyptique de façon différente des saisons précédentes. Sauf que c’est toujours aussi médiocre. Il se trouve cependant que quand on bosse pour The Partnership, on a droit à des supers dîners. C’est intéressant de savoir tout cela et c’est surtout essentiel pour l’histoire de la série. Mais cela ne fait rien avancer réellement même si l’on nous plonge un peu plus au coeur de cette conspiration. L’histoire est cependant plus intéressante que celle de la saison précédente, même si j’aurais adoré que cela soit légèrement différent malgré tout. J’ai l’impression que The Strain a perdu la foi, l’ambition et donc l’envie de faire des tas de trucs nouveaux qui pourraient devenir réellement palpitants. Notamment lors du dîner de Desai avec sa femme et l’arrivée impromptue d’Eichorst. Sincèrement, j’avais envie de voir un truc un poil plus ambitieux, peut-être même plus fun. « New Horizons » permet également de dire au revoir au frère d’Alex, Jason. Pas ce qu’il y a de plus intéressant non plus. D’autant plus que The Strain ne créé vraiment aucun enjeu autour de tout cela.

« What was the point of it all ? ». Quand Eph dit ça dans « New Horizons », cela m’a fait écho à ce que la série est depuis le début, une vraie déception. La saison 1 était sympathique mais la suite n’a jamais vraiment suivi. Du coup, on se retrouve avec un truc décevant qui n’a pas forcément de sens et qui part en sucette dès que la série en a l’occasion. Eph a su se racheter une conduite cette année alors que les scénaristes ont sorti le personnage de la torpeur (ce qui est rassurant) mais j’aurais aimé que cela soit fait de façon plus ample tout de même. L’histoire de Guss et Creem est à côté de ça très ennuyeuse, créant encore une fois un problème narratif dans une série qui avait réellement le potentiel de se servir de chacun de ses personnages pour tout un tas de trucs différents. « Belly of the Beast » est légèrement mieux mais pas exceptionnel non plus. On commence l’épisode avec Eph et Alex sur la route, ce qui pourrait être une bonne idée. Même si The Strain n’exploite pas le tout de la meilleure des façons, cela reste tout de même sympathique. Disons qu’un petit road trip dans la ville fantôme de Quarryville est un choix judicieux pour coller un peu plus au côté horrifique de The Strain.

Mais tout cela ne dure qu’un temps, bien entendu. Car les problèmes de la série reviennent rapidement au galop. Si certains personnages trouvent une sorte de salut dans les épisodes, d’autres sont mis de côté et ressortis plus tard sans qu’il n’y ait de vrai intérêt pour quoi que ce soit dans la logique de l’histoire. On nous introduit d’autres personnages, d’autres intrigues en cours de route, comme si les scénaristes avaient oublié des trucs. Mongrels par exemple n’est pas le personnage attendu le plus intéressant de l’histoire et The Strain continue à avoir un peu de mal à proposer de la nouveauté. Le seul truc intéressant de cet épisode est le passé de Quinlan alors que l’on revient en 1888 où une femme cherche le démon immortel afin de sauver son frère qui est en train de mourir de la syphilis… Quinlan intervient alors et les flashbacks s’avèrent intéressants pour comprendre l’histoire de The Strain et le passé de ses personnages. De plus, c’est une bonne chose de voir Dutch et Setrakian aller dans une bonne direction après que la série nous ait donné l’impression de partir un peu en sucette dans tous les sens sans que cela ne soit spécialement cohérent. L’épisode nous offre aussi une scène d’action sympathique car c’est fun et que l’on n’a pas eu beaucoup cela cette année.

Le cliffangher est aussi un bon moment à passer alors que Eph atteint enfin New Horizons et que The Partnership continue de développer son intrigue petit à petit. Mais l’on arrive ici à la fin de la première partie de la saison alors il faut que tout s’accélère. Ce qui sera l’erreur de « Tainted Love ». Dans ce dernier, la série change encore son fusil d’épaule, préférant se concentrer sur les intrigues pourries de Zack. Les parallèles entre les flashbacks de Quinlan en 1888 et la relation de Fet et Charlotte ne sont pas brillants alors qu’au fond cela a un vrai intérêt. Mais voilà, The Strain s’égare totalement et commence à perdre le fil de son histoire. Zack ?  Je ne moque complètement de ce personnage et ce n’est pas cet épisode qui va me donner envie de voir plus de lui. Du coup, même quand la série se retrouve en 1888, les choses ne sont pas plus passionnantes pour autant non plus. Surtout que tout est fait comme un vieux film fantastique dégueulasse produit avec les pieds. Quand Zack doit punir une femme qui ne veut pas coucher avec lui juste pour montrer sa villainneté, c’est ridicule. Et sincèrement, The Strain ne fait rien pour s’arranger alors qu’elle en a le potentiel. Mais tout stagne et reste malheureusement statique.

Note : 4/10. En bref, la série retombe dans ses travers.


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