Autour de la mi-avril, ce printemps dernier, suite à l'annonce de fusion entre KSL Capital Partners, Henry Crown and Company, Intrawest, Mammoth et Squaw Valley, je me demandais combien de temps les autres stations de ski indépendantes allaient pouvoir survivre.
Je pensais en particulier à notre station locale, Deer Valley pour laquelle je voyais une acquisition logique par Vail Resorts, car les propriétaires de Deer Valley étaient probablement fatigués et prêts à se débarrasser de leur investissement qui avait désormais atteint un plateau. J'avais tort, même si une reprise par Vail aurait pu sauver l'identité « juste pour skieurs » de la station.
En fait c'est encore le groupe KSL qui s'en est bel et bien portée acquéreur. Je me suis trompé à propos de Vail, mais j'avais parfaitement bien vu inévitabilité de la vente de Deer Valley.
Aujourd'hui, la plupart des skieurs qui fréquentent cette station se demandent avec une terreur que je peux comprendre si les snowboardeurs qu'il détestent vont être autorisé à dévaler les piste de leur station fétiche (la seule au monde entier à encore discriminer avec Alta en Utah et Mad River Glen au Vermont).
Ils devraient respirer encore cette saison encore car ils bénéficieront d'un sursis d'au moins un an ; Deer Valley indique qu'il ne prévoit pas « pour l'instant » d'autoriser l’accès aux snowboardeurs.
Mon sens est que le statut « juste pour skieurs » aurait pu survivre si Vail avait été l'acheteur, puisque l'option snowboard était offerte de toute façon à la station contiguë de Park City, mais beaucoup moins avec les nouveaux propriétaires qui offriront un forfait commun avec la promesse implicite que l'Utah, donc Deer Valley, sera ouvert à tous, y compris les snowboardeurs.
Cela dit, tout changement est souvent bon et je reste persuadé que Deer Valley s'en tirera bien et pourrait même bénéficier de cette fusion.
Je suis un skieur qui n'a aucun problème avec les snowboardeurs, je sais aussi qu'il y a des familles composées des deux. Pourquoi vouloir séparer ces gens là ? N'est-il pas temps d'être un peu plus inclusif ?