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L'exaspération monte, monte, monte ...

Publié le 06 septembre 2017 par Delanopolis
Notre fidèle lecteur Hauben Meise observe de temps en temps Broadcast for Macron (BFM) ... L'exaspération monte, monte, monte ... Mardi matin vers huit heures, deux journaleux de BFM posent la question suivante d’un air ingénu :

« Faut-il supprimer les voitures des villes ? »

Après la sortie de l’inénarrable Aurore Bergé (Aurore, tu mérites du bâton !) comme suite aux avalanches imbéciles déclenchées par la non moins inénarrable Dame H, on les voit venir dès le premier virage, ces deux zigotos : en terrain conquis, pourquoi donc avancer à couvert ou en faisant des détours, je vous le demande un peu ?

Sur fond de chamailleries existentielles entre ladite Dame H et Jupiter 2.0, il s’agira, une fois encore, de tenter de démontrer que l’automobile n’est que néfastitude.

J’attends avec interêt le jour ou ©Delanoë sera vieux, fatigué et perclus de douleurs. Redevenu citoyen lambda (on peut rêver) comment traînera-t-il sa charrette à provisions pour rentrer chez lui au sortir du bazar de l’hôtel de ville (le vrai, celui dont le nom cache si bien une organisation exemplaire et qui a su, lui se réorganiser avec succès) ?

A la lutte contre les bagnoles pour laquelle les piétons et les cyclistes ont été offerts en holocauste (combien de morts à cause des voies pour bus à contresens et autre partââge de l’espace ?) pour démontrer leur dangerosité, on a associé l’invention du Vélib’©, gouffre financier à la réussite d’apparence, plus dédié à la ballade qu’au transport. Le tout avec la complaisance pour ne pas dire la complicité des médias.

Pourquoi ? Oui pourquoi ?

Car enfin, les Parisien-ne-s© avaient, avant tout, besoin de transports de masses, pratiques, silencieux, sûrs et rapides. En conséquence de quoi le sieur Huchon et son copain du bazar cité plus haut (le faux, cette fois) n’ont rien fait. Il est vrai qu’on ne peut tout à la fois subventionner les clubs de football et autres groupes de pression (eh oui, lobby ça veut dire ça) et améliorer le quotidien des payeurs d’impôts locaux.

L’automobile, on en a besoin pour transporter des gens qui ont des courses à faire et ne peuvent prendre le métro (pas d’escaliers mécaniques, insécurité, incivilité, saleté, parasites omniprésents, odeurs, bruit) ou le bus (la même chose, mais on remplace escaliers mécaniques par embouteillages permanents) ni même le taxi/Uber (idem que le bus, avec siège mais cher). Et les autos, puisqu’il en faut, autant pouvoir les garer. Tenez à Monaco, où Albert en a un peu plus dans le citron, il y a beaucoup de parkings pour que les gens se garent et n’encombrent pas les rues ; ce n’est pas cher et la première heure est même gratuite !

Quand on pense que la ville de Paris s’est payée des amendes à elle-même pour ne pas construire de parkings alors que la loi l’y obligeait…

Quant à la foutaise des Autolib’©, oubliez la !

L’automobile, les handicapés sont heureux de pouvoir l’utiliser (aveugles, paralysés ou… lumbalgiques) comme les personnes âgées ou ceux qui transportent leur bien le plus précieux, comme leur violon ou que sais-je encore.

N’oublions pas ceux dont le véhicule est d’usage professionnel.

Oui, vraiment, ça en fait du monde tout ça ! Sans parler des banlieusards qui en plus des impedimenta cités plus haut souffrent des pannes et retards incessants grâce à l’impéritie des deux déjà cités (pas à comparaître et c’est bien dommage).

Bref, on a de moins en moins l’envie de rester toujours et encore courtois, surtout après se les être faites briser menu depuis 16 ans.

Exaspérez-vous, vous dis-je !

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