Un certain site qui se dissimule derrière la cause qui pourrait être éventuellement plus noble de la défense de la Bretagne et des bretons, alors que c’est surtout un vulgaire blog d’extrême-droite extrêmement ordurier déjà épinglé ici pour ces pratiques douteuses incitant à la haine raciale et religieuse qui ne cesse de répandre, comme nombre de ses semblables, hoax et fake news à la pelle, nous fait la joie (ou pas, mais le devoir m’appelle) de nous livrer une publication d’un certain Monsieur Ozon. Lequel, sous couvert de préoccupations environnementales (un écologiste, ça ? Laissez moi rire… jaune) se présente comme un « intellectuel identitaire », alors que c’est pour moi juste une sale merde fasciste que je n’éprouverais même pas le plaisir secret d’écraser du pied, ce qui ne me porterait pas bonheur. La suite ne fait qu’entretenir mon rejet de cet ignoble individu qui s’est notamment illustré en appelant sans ambiguïté à des actions de terrorisme envers les lieux d’accueil de migrants, s’en prenant publiquement à France Terre d’Asile, pour seul exemple sympathique.
Alors que tout un chacun s’émeut des conséquences de l’ouragan Irma sur ce coin là du monde où il a si violemment sévi, et que beaucoup s’associent au formidable élan de solidarité qui s’illustre là de si formidable manière, dépassant tous les clivages habituels, d’aucuns préfèrent donc se singulariser en nous gratifiant (sic) d’une perception d’essence fasciste qui me sidère littéralement…
Vous devinez déjà que la réponse ne s’embarrasse pas vraiment d’analyse sociologique trop poussée, si je prends la peine de le pointer du doigt ici. On y essentialise des peuples, on les réduit à leur race (prononcée identité, mais qui ne trompe personne, sauf les bas de plafond du même acabit), forcément synonyme des pires comportements… Le noir est coutumier du pillage, sache le, même si ce sournois là, à la langue de vipère trempée dans l’arsenic, ne le dit pas si clairement. Il se contente d’écrire que le japonais, placé dans les mêmes conditions, est beaucoup plus discipliné, courtois, solidaire et soucieux du bien d’autrui… Comparaison n’est pas raison, mais en l’espèce, du racisme, juste. On y pointe, comme c’est un lieu commun à l’extrême-droite, l’idéologie trop humaniste au goût de ces gens là du Vivre ensemble, de l’effroyable cosmopolitisme jusque dans cet endroit du monde, de l’intolérable multi-culturalisme destructeur, les désignant comme sources de tous les maux. A croire que c’est la gauche bien pensante qui aurait soufflé sur les îles afin de provoquer volontairement cet ouragan afin d’en chasser les riches blancs et permettre ainsi à ces sales noirs de s’approprier leurs biens légitimement acquis à la sueur du front des autres…
La mode est venue de qualifier les gens qui tiennent ce genre de positions dégueulasses car essentialisantes, d’ « identitaires »… Voilà qui est bien affadir le sens des mots et tronquer la réalité en la seule faveur de ces ordures là. On les appelait autrefois plus volontiers des fascistes, et c’est exactement ce qu’ils sont. D’ailleurs, l’ensemble du texte d’Ozon ne fait que confirmer le diagnostic puisqu’il ne cesse de brocarder, par delà son racisme habituel, sournoisement dissimulé pour ne pas tomber sous le coup de la loi, le manque d’autorité et l’absence de recours à la force par les autorités publiques.
L’expression utilisée, « contrôle serré du citoyen », dans la bouche ou sous le clavier de ce genre d’individus, quand on connait leur idéologie, fait froid dans le dos… La place de l’autoritarisme arbitraire est en effet, aux côtés du racisme, l’une des autres marques de fabrique du fascisme. CQFD. On notera au passage l’emprunt théorique à Enthoven, ce philosophe de bazar, que l’extrême droite ne répugne visiblement pas à s’approprier. C’est assez là signer la gauchitude du personnage si arrogant et péniblement omniprésent malgré l’indigence de sa (non) pensée…
Nota bene : les extraits du texte d’Ozon proviennent de Breizh-info.com, à qui je ne ferai pas le plaisir d’un lien, l’idée d’enrichir leur compteur de visites m’étant extrêmement pénible.