Tout a commencé avec cette histoire qui défraie actuellement la chronique mondaine, à propos de ce bar Lyonnais, Première Plantation, auquel une journaliste, Julie Hainaut, a eu le malheur de s’intéresser. Mal lui en a pris. C’était pourtant dans un machin à tirage confidentiel, me semble-t-il, Le Petit Bulletin, un guide urbain de Lyon comme il en existe dans de nombreuses autres villes de fRance ¹.
J’ai donc suivi le fil de ce dont il convenait de prendre connaissance quand on est comme moi poussé par l’esprit militant et la curiosité qui en découle… je n’aurais pas du. La suite est à vomir…
Je me suis retrouvé brutalement propulsé dans une autre dimension spatio-temporelle que j’aurais préféré éviter, tant son contenu est ordurier, grossier, raciste au sens le plus littéral du terme, et pour le faire court, d’essence fasciste. De vrais nazis à qui je ne ferai pas le plaisir d’un lien de nature à gonfler frauduleusement leur compteur de visites… Démerdez vous.
. Et dire que ces ordures osent pousser le vice jusqu’à qualifier leur site de Démocratie Participative… Je vous épargnerai les détails de leur prose indigente, faite de Lol et de merde, juste, mais quand je vous dis que j’ai vomi tout mon petit déj, alors que j’ai l’habitude de me confronter depuis des années à l’habituel déluge excrémentiel de ladite fachosphère, c’est qu’il y a vraiment de quoi être indigné. Un mélange de violence raciste et de sexisme tout aussi agressif enfermé dans une gangue de vomi aigre et bileux, saupoudré de vagues réminiscences suprémacistes blanches qui rappellent le bon vieux temps des colonies à l’ambiance si cool des tenanciers du bar de l’histoire… à moins que ce ne soit plutôt le temps de ces heures exquises où la Gestapo jouait à saute-mouton dans les allées d’Auschwitz en écoutant des airs champêtres… Urgence, à stopper. Net.
Aussi, quand bien même sait-on qu’il ne nous aime pas, nous autres, antifas et pour cause… – là n’est pas le problème mais plutôt celui de son rôle qui est jusqu’à plus ample informé de faire respecter la loi et la sécurité de chacun(e) – je demande instamment au Ministre de l’Intérieur de faire le nécessaire pour que ce site au contenu prohibé soit définitivement fermé, et ses auteurs poursuivis comme il se doit. On est en effet me semble-t-il beaucoup moins laxiste envers les contenus et sites incitant à la haine quand il s’agit de terroristes islamistes radicaux. Ceux là sont pourtant les mêmes, en version blanche suprémaciste (même pas néo) nazies, tout aussi capables de violences comme ce blog l’a déjà amplement prouvé. Que la justice fasse donc son travail.
NB : le bar à l’origine de la polémique va changer de nom… Cela ne change rien à l’affaire : quand on est cons, on est cons.
source¹ Cette ville recèle pourtant une certaine particularité assez infecte qui ne fait pas vraiment son honneur, et dont Collomb aurait bien dû s’effrayer davantage, et cela depuis fort longtemps : sa No Go Zone fasciste, une verrue raciste, zone de non droit bien française (la dernière gay pride s’est vue interdire sa traversée. Tout est dit) contre laquelle son ministre de l’intérieur d’ancien maire lutte avec bien moins d’acharnement… je dirais même avec bien plus de complaisance, que contre certaines autres zones de non droit plus volontiers visitées par les flics… Cela n’est sûrement pas étranger à la suite de la polémique… et à la tournure particulièrement sordide des événements consécutifs, d’essence raciste. J’en veux pour preuve l’histoire de cet autre journaliste de Rue89 qui a eu le malheur de s’intéresser de trop près à cette zone fasciste du vieux Lyon, en dénonçant les exactions des fachos, notamment auprès des commerçants, que l’on a gratifié d’une attention toute particulière… en laissant des signes d’intimidation visible jusque devant son propre domicile personnel.