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La lumière électrique chez les anciens Egyptiens

Publié le 11 juin 2017 par Feydharkonnen

Attention: cet article va vous décoiffer: aujourd'hui il n'en est qu'à ses débuts, mais voici une première image, où l'on voit une "herboriste" ou une "apothicaire" se posant sur son travail, avec une fleur de lotus sur la tête..

La lumière électrique chez les anciens Egyptiens

Est-ce vraiment une fleur de lotus ?

Non; pour préparer le philtre d'amour qui lui est commandé, cette femme a besoin de lumière, et ce qu'elle a sur la tête en est bel et bien une..

Car pour préparer sa potion d'amour dans son atelier, l'heure n'était pas à la coquetterie, comme on le pense parfois, en croyant voir de simples fleurs sur les dames de l'époque.

La lumière électrique chez les anciens Egyptiens
Ici, dans la tombe Nakt TT52, l'on voit un banquet dessiné sur les murs, avec 3 invitées de marque possédant une "lampe Fleur de lotus" dont le sommet est le plus brillant, à l'intérieur d'un verre transparent.

Remarquez que la base de la coiffe, (le bandeau) y compris celle de la "servante", est lumineuse de façon diaphane, dans un jeu subtil de déploiement de lumière, qui se répercute même jusqu'à leur "pantalon" blanc.

La jeune esclave semble ajuster ce qui ressemble à un potentiomètre (elle fait un réglage !), au niveau des "boucles d'oreille" que l'on voit mieux dans l'image ci-dessous.

Ces boucles d'oreille en spirales étaient sûrement, comme nous le verrons avec les pharaons plus loin dans cette étude, un ustensile pour "entendre la voix des morts".

Elles tiennent toutes curieusement dans chaque main l'extrémité d'un câble.

Nous verrons plus loin que la source de cette lumière est difficile à cerner; il se pourrait donc que "la lampe au lotus" prenait spécifiquement son énergie sur la tension électrique entre le côté droit et le gauche d'une personne.

Ce type de lampe devait illuminer une tombe de façon radieuse ou feutrée, selon les circonstances.

Pour rappel, jamais aucune trace de suie n'a été retrouvée, venant de lampes à huiles ou de naphte (naphte qu'on trouvait en Arabie), sur les murs des plus profondes tombes de Kemet (ancien nom de l'Egypte). Comment alors s'éclairaient les peintres et les sculpteurs pour faire de si superbes décors muraux ?

La lumière électrique chez les anciens Egyptiens

Vous verrez sur cette image, ci-dessus, la présence identique de ces fameuses lampes sur la tête; l'une de ces dames tient une autre lampe, à deux ampoules et câble, qu'il serait idiot de comparer à des "fleurs"; nous trouverons d'autres modèles du genre chez les pharaons eux-mêmes.

La lumière électrique chez les anciens Egyptiens
Ci-contre, nous voyons non pas l'image d'un pharaon, mais celle du dieu Atoum (selon les Egyptologues... car avec son pschent sur la tête..).

Remarquons le câble conducteur qui mène à la "terre", accroché au départ à l'arrière de la taille, comme un diadème est accroché au sommet d'un crâne, puis qui épouse l'arrière-train et descend jusqu'au sol.

Fascinant, non ?

Reparlons du pschent : ce terme désignait les couvre-chef pharaoniques réunissant celui de la haute et de la basse Egypte; voyons comme il semble "lumineux".

Jusqu'à présent, la volonté de conserver cette étrange coiffure (à travers les millénaires: pourquoi la mode ne changeait pas ?) posait des questions, mais en y réfléchissant, on se rend compte combien il est difficile, même aujourd'hui, de faire changer de forme à un ustensile électrique, et particulièrement pour une lampe.

La couleur de ce "dieu" n'est pas anodine: il ressemble à un homme éclairé dans le noir par une douce lumière, quasi fluorescente.

Enfin, il dispose dans sa main droite d'une baguette de même diamètre que le câble conducteur, dont la terminaison est double-ment dentée.

Très certainement la "coiffure s'éteignait" quand il posait la baguette au sol. Ou bien foudroyait-il quelqu'un, quand le haut de son bâton, incurvé en Y,  se "branchait" sur la coiffe ?

La clef "Aton" dans sa main gauche pose aussi de sérieuses questions; on la voit reliée à l'arrière de la main par une .. boucle, avec encore une fois un "fil" qui remonte sous son bracelet vraisemblablement jusqu'à l'autre bracelet, plus haut sous l'épaule en direction de la

La lumière électrique chez les anciens Egyptiens
coiffure. Cette clef communiquait-elle une énergie électrique. Ou était-ce un "outil de recharge", face à une pile ou un condensateur ?

Nous le saurons bientôt. A suivre, article en construction.


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