Le nouvel impôt sur la fortune se profile à l’horizon : sans doute, une mauvaise surprise pour les amateurs de fonds immobiliers relevant du secteur de la « pierre papier ».
Si vous détenez des parts de SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) ou d’OPCI (organismes de placement collectif en immobilier), sachez que ces placements devraient être taxés au nouvel impôt sur la fortune revu et corrigé par Macron : l’IFI (impôt sur la fortune immobilière).
En fait, nous aurons plus de précision lors de la présentation du projet de loi de finances prévue le 27 septembre prochain. Et bien sûr, au plus tard fin décembre lors du vote par le Parlement dudit projet de loi.
LES FONDS IMMOBILIERS OU L’ ANTI- RENTE
En attendant, on le sait, le nouveau Président de la République s’attaque à la rente immobilière. Sur quels fondements peut-il associer la rente à l’immobilier ? « En donnant en location des locaux principalement à des entreprises, les fonds immobiliers constituent un véritable enjeu de financement de l’économie. En France, plus d’un million d’emplois sont abrités dans des locaux détenus par les SCPI et les OPCI » martèle Arnaud Dewachter, secrétaire général de l’ASPIM (L’Association française des Sociétés de Placement Immobilier).
Si les fonds immobiliers sont imposables au nouvel impôt sur la fortune et qu’aucun amendement ne les sorte de cette ponction sur le capital lors du débat parlementaire, les échappatoires restent limitées pour les épargnants.
° Loger ces fonds dans l’assurance-vie ? le gouvernement compte semble -t-il taxer également les supports de contrats adossés à de l’immobilier en parts.
° Financer la souscription de nouvelles parts à crédit pour limiter l’actif net.
° Penser au démembrement de propriété –en l’occurrence à la nue-propriété ? une solution pour les SCPI. Mais les porteurs de parts seront alors privés d’un précieux complément de revenus.
A ce stade, j’adhère totalement au commentaire de Gilles Carrez : « l’IFI touchera les petits riches ».