The Orville // Saison 1. Episode 2. Command Performance.
The Orville n’est finalement pas une comédie, ce n’est pas Star Trek non plus mais alors c’est quoi ? Le mélange des deux. C’est old school à souhait, il y a quelques twists honorables et humoristiques mais c’est bien loin d’être une bonne série de SF. Seth MacFarlane est un fan de Star Trek qui n’aime pas Star Trek. Ce n’est pas possible d’aimer ce bijou de SF pour en faire un hommage aussi ridicule que l’est The Orville. Par ailleurs, les deux héros de l’histoire présentée dans le pilote de la série, sont ici relégués au second plan afin de développer d’autres intrigues et d’autres personnages. C’est un truc assez étonnant pour une série qui en est à son second épisode et laisse donc un peu le téléspectateur sur le carreau alors que s’attacher à tout cela est bien compliqué. Aussi car Seth MacFarlane est bien loin d’être un acteur que j’apprécie. A certains moments, The Orville donne l’impression qu’elle s’inspire de Star Trek ou encore de la 4ème Dimension alors que tout est assez old school et kitch. Les décors du vaisseau, les costumes, tout est directement inspiré des années 80 et de cette SF brillante mais ici peu inspirée. Créer la nostalgie n’est pas toujours une bonne chose et c’est malheureusement ce que me fait ressentir The Orville jusqu’à présent. Ce qui est tout de même étonnant c’est le succès du premier épisode (8.6 millions d’américains tout de même !) alors que rien là dedans ne laissait le présager.
Reste maintenant à voir si The Orville va savoir tenir la route sur la longueur. Le cliffangher de fin de ce premier épisode n’apporte pas grand chose mais peut donner envie de continuer l’aventure. Les quelques twists humoristiques sont ici moins mécaniques que ceux du pilotes mais ne sont pas brillants non plus pour autant. Le résultat est donc assez étrange par moment, laissant le téléspectateur sur le carreau sans qu’il n’ait réellement l’envie d’aller beaucoup plus loin. Disons que The Orville est fainéante dans sa façon de faire et se contente alors de reproduire plutôt que de réellement être inspirée. Alors que Star Trek revient sur CBS dans les prochaines semaines, je crois que The Orville est déjà dépassée et trop ancré dans des années qui ne sont actuelles. Seth MacFarlane a beau avoir fait la série qu’il rêvait de faire depuis qu’il est gosse mais je crois qu’il aurait sûrement dû faire tout cela en série animée. Cela aurait été plus fun que de voir la tête de merlan frit que Seth MacFarlane aborde à longueur d’épisode.
Note : 3/10. En bref, les mauvaises blagues ont toujours une fin et je crois que pour moi, cet épisode vient de signer cette fin pour moi.