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Rubrique nécrologique

Publié le 22 septembre 2017 par Fabianus
Liliane Bettencourt est décédée  dans la nuit du 21 septembre 2017, à son domicile. Elle aurait eu 95 ans le 21 octobre. Ainsi disparaît la 11 ème personne la plus riche du monde avec une fortune estimée à 36,1 milliards de dollars mais un pactole qui ne lui aura pas porté tout le lot de bonheur qu’elle eût espérer récolter… RUBRIQUE NÉCROLOGIQUE
Liliane naît à Paris le 21/10/1922 soit 6 jours avant Michel Galabru parce qu’elle le vaut bien ! Elle démarre sa vie avec une cuillère en or dans la bouche puisqu’elle est la seule héritière de l’empire l’Oréal et on dirait que c’est fêter spray ! La petite fille grandit en admirant son père, Eugène Schueller, qui la met au parfum sur les mille façons de gagner du fric sans faire la manche dans le métro. Donc en utilisant le chant point ! Liliane s’abreuve de la figure tutélaire qu’Eugène sue à lui transmettre en lui parlant sans mystère de paris ! Paris pris dans l’innovation, dans une teinture inoffensive pour cheveux qui va décoiffer la concurrence ! Le père aime filmer la chevelure de sa progéniture, il accumule les pellicules ! Sous l’occupation il se fait pour une bonne paie teinturier : il teint les cheveux des femmes et pour celles, qui, hélas, seront tondues à la libération, il paiera la cagoule. Malheureusement, quand échoue l’heure (de l’ultime résistante) Eugène meurt, en 1957, le jour de Sainte Rose,  couleur qu’il aimait tant voir sur les lèvres des femmes. Liliane récupère l’empire alors qu’elle porte le nom de Bettencourt. En effet, elle a épouse André Bettencourt en 1950. C’est un homme politique qui se fait nommer Ministre Sans Interruption (un MSI qui est Messie) de 1966 à 1973 (Ministre des Postes et Télécommunication, Ministre de l’Industrie, Ministre des Affaires Etrangères) aux époques gaullistes et pompidolienne, histoire de conforter la position de l’empire l’Oréal dans les logiciels politiciens de cette époque des 30 glorieuses ! Ayant démarré comme stagiaire à coller des étiquettes sur des flacons (les v’là, les v’là, les vl’à, con !) la petite Liliane saura utiliser la technique pour en coller sur des tiers méprisables tout en caressant dans le sens du poil ceux qui la font rire (dit la rentière d’hilarants tiers !). Mais, ce faisant, elle n’a pas reçu l’apport technique, la quintessence d’une bonne formation de financier. Alors elle va nommer des hommes de confiance pour gouverner son empire ! Avoir des légaux délégués pour faire qualifier son état d’esprit sans délai d’élégant ! Néanmoins, elle tient à garder sa petite place douillette au conseil d’administration du groupe. Histoire de tirer les ficelles permanentes avec l’âme, ô niaque ! C’est ainsi (bée, molle, majeure, sa fille Françoise qui en est admirative) qu’elle va convaincre Lindsay Owen-Jones, alors PDG du groupe, de racheter Gemey Maybelline, en 1995. -     Dans mon escarcelle je mets Gemey et j’escompte en retirer une fortune, des diamants, lance-t-elle. Va ma Liliane, amasse amasse carats (ah masque ! ah mascara ?) Mis à part ces prises de positions, Liliane traverse l’an comme un moteur diesel qui aurait pris froid. Petite vie tranquille, à l’abri des rentes, sans souci d’errante et quelques escapades en Normandie nimbées d’ambiance nocturne qu’aux heures tardives Saint-Lô rend (causent heurts, tares, d’Yves Saint-Laurent ?) Oui, une vie pépère jusqu’au jour où une vilaine affaire surgit, laide et mêlant et paie et paix (les démêlants épais, épais) ! En effet, pour avoir la paix Liliane paie un artiste photographe qui la harcèle. Il s’agit de François-Marie Banier et ce n’est pas un cliché de dire que c’est un Banier de basses quêtes qui connaît Parker, heu par cœur, le début de sénilité de la richissime. La fille, Françoise, s’aperçoit très vite des largesses de sa mère à l’égard de cet homme qui porte la faute haut ! -    Ce photographe a trop tendance à quêter ! Il sait même l'art à quêter ! Cet homme a du tronc, mais il va bientôt arrêter de faire le Jacques, dit Françoise hardie ! Elle monte l’affaire sur ses grands cheveux, laquelle sévira (laque Elsève ira ?). Elle dépose plainte pour « abus de fées blesse » car les contes du Père Banier ne font qu’entailler l’héritage ! Bientôt la mise sous tutelle s’impose et Liliane doit se crêper le chignon pour obtenir de sa fille une pitance, elle en aura des cheveux blancs : c’est l’école aux rations ! A la même époque un autre malin aura profité de la gentillesse de la dame. Il fait des ronds de jambe qu’il étale honnête, mais c’est un leurre. La vieille dame ignore ce qu’elle, par pourparlers, courbettes, encourt (part pour parler court,  Bettencourt !). Il s’agit d’un petit nerveux élyséen qu’on soupçonnera encore longtemps d’avoir abusé de la vieille pour financer illégalement sa campagne présidentielle de 2007. L’homme le niera car il aime mentir idéalement (il aime antirides  et Allemands, confirmera Merkel). Rien de tel que l’Oréal pour maquiller ! Voilà donc Liliane évadée de ce monde en traînant dans le sillage de sa mémoire le fameux adage : l’argent ne fait pas le bonheur.
Ne restera plus qu’à lui rendre hommage par un bio pic de derrière les fagots. Pour jouer le rôle de la milliardaire un seul nom s’impose : Danielle Darrieux.  Oui, elle est seule à pouvoir assumer ce rôle, seule à 100 ans ! A relire : L'interview ineffable de Claire Chazal 

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