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Critiques Séries : Absentia. Saison 1. Pilot.

Publié le 02 octobre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Absentia // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Ce qui est intéressant avec Absentia dans un premier temps c’est le fait qu’il s’agit de la première série produite inter-networks, entre toutes les chaînes du groupe Sony. Tournée en 62 jours en Bulgarie (alors que l’on est sensé être à Boston), Absentia est tout de même une série curieuse. Cela fait plaisir de retrouver Stana Katic (Castle) dans un rôle comme celui-ci et d’ailleurs on sent que l’actrice réalise ses propres cascades et qu’elle n’a pas froid aux yeux. Pour autant, Absentia ne renouvelle en rien le genre du Nordic noir, qui a inspiré pas mal de projets depuis plusieurs années. Oded Ruskin (False Flag) met alors tout cela en scène de façon à ce que l’on ressente le côté violent et sale de cette aventure. Il y a donc ces tons verts qui donnent tout de leur un certain charme à l’image. Les premières images donnent quant à elle le ton de l’histoire alors que notre héroïne, Emily Byrn, a le visage tuméfié et est enfermé dans un caisson transparent qui se rempli d’eau. Si en guise de point de départ pour cette histoire on aurait pu rêver mieux et donc un peu plus subtile, cela fonctionne malgré tout très bien car clairement le but est de nous faire passer un moment de tension efficace. Absentia n’en oublie pas pour autant que certes il y a une histoire policière mais qu’il y a aussi un besoin d’en savoir plus sur les personnages.

En enquêtant sur un serial killer, une jeune femme du FBI disparaît. Elle est retrouvée six ans plus tard dans une cabane, entre la vie et la mort.
Une fois rétablie, elle découvre que son mari a refait sa vie avec une femme qui élève son fils. C'est alors que les meurtres recommencent.

Notamment Emily. On a besoin d’en savoir plus sur les conditions qu’elle a vécu pendant sa captivité. On ne sait pas tout ce qui s’est passé durant ces six ans mais l’on s’en doute plus ou moins. Et nous avons également son mari, qui a refait sa vie et qui élève son fils. Tout cela ajoute un brin de drame familial comme on les aime, surtout que je suppose que le serial killer ne sera pas bien loin à un moment donné de la saison. En cherchant à ne pas trop chambouler le genre, la série ne casse pas trois pattes à un canard mais elle a un sens du rythme qui m’a plu. Je n’en attendais pas moins de la part de la série et c’est pour cela que j’ai apprécié le résultat. Le second épisode est légèrement différent, plus engagé dans cette aventure policière mais là n’est pas la question. Absentia a un rythme bien propre, des idées et des personnages efficaces, mais je pense qu’il ne faut pas en demander beaucoup plus au risque d’être rapidement déçu. L’émotion ne grimpe pas encore, en espérant que Stana Katic, épuisée dans ce premier épisode (volontairement bien entendu), est presque méconnaissable. Moi qui suit fan de ce genre de séries, finalement j’ai eu tout ce que je pouvais attendre et c’est largement suffisant.

Note : 6/10. En bref, sympathique.


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