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Brooklyn Nine-Nine (Saison 4, épisodes 13 à 22) : l’humour pour seule arme

Publié le 29 septembre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews


On ferme les portes du commissariat à la fin de cette saison tout cela dans le but d’espérer une réouverture exceptionnelle lors de la saison 5 qui débarque dans quelques jours sur FOX. Ce que j’apprécie avec Brooklyn Nine-Nine (et donc cette année comme les précédentes) c’est le fait qu’elle est capable de proposer tout un tas de nouvelles choses sans pour autant sortir des sentiers battus. Du coup, cette année la série décide de donner une ambiance légèrement différente à tout cet ensemble avec un peu plus de drama, mais surtout toujours autant d’humour. Le mélange se veut doux amer et très bien équilibré entre les relations entre les personnages et les intrigues de chaque épisodes. Brooklyn Nine-Nine est toujours aidée par son casting et ses dialogues, travaillées qui délivrent un humour original. On peut rester séduits par notre groupe de personnage mais je dirais que certains sont meilleurs que d’autres. Comme Gina Linetti qui est cette année au sommet de son art alors que je ne m’y attendais pas du tout. A la mi-saison, la série délivrait un twist, donnant un angle de travail beaucoup plus séduit à la série et ses personnages. Tout cela pour notre plus grand plaisir bien entendu. Car le côté dramatique de la situation permet de développer en profondeur les personnages et leurs histoires.

Comme dans toute comédie qui a 22 épisodes à remplir, il y a des épisodes beaucoup plus faibles que d’autres. Certains sont donc un peu inégaux ce qui est vraiment dommage car je suis persuadé que Brooklyn Nine-Nine aurait pu aller dans une direction complètement différent. Nous avons donc droit à un show inégal où des épisodes brillants sont suivis d’épisodes plus décevants. Comme par exemple « The Last Ride » (4.15) qui est sans aucun doute l’un de mes épisodes préférés de la saison. J’ai énormément d’amour pour Jake Peralta mine de rien et peu importe avec qui il se retrouve dans un épisode de Brooklyn Nine-Nine, il est toujours celui que j’apprécie le plus. Mais c’est grandement aidé par Andy Samberg qui reste quelqu’un que j’apprécie depuis plusieurs années, bien avant Brooklyn Nine-Nine. Après il y a des trucs qui ne fonctionnent pas spécialement comme « Chasing Amy » (4.18), ou même « Cop-Con » l’épisode précédent. Mais pour certains épisodes, la déception vient surtout de la mécanique trop huilée de la série. Avec 22 épisodes, la mécanique est désormais connue du téléspectateur, surtout que ce n’est pas la première saison. Du coup, cela peut devenir un peu agaçant par moment de voir une série se répéter légèrement.

Cela ne fait pas pour autant de Brooklyn Nine-Nine une mauvaise comédie. Bien au contraire car il y a un ratio bien plus intéressant de bons épisodes que de mauvais. Comme les deux épisodes « The Slaughterhgouse » (4.20) et « Your Honor » (4.19) qui savent apporter chacun dans sa catégorie des idées intéressantes. Tout cela permet l’introduction de nouvelles têtes comme Laverne dans « Your Honor », la mère de Holt qui se trouve être un juge fédéral. Ou même « Serve and Protect » (4.14). Mais toutes ces bonnes choses ont malheureusement une fin et c’est bien là le problème. On a pas forcément envie de dire au revoir aux personnages dans Brooklyn Nine-Nine, que l’on pourrait suivre chaque semaine sans trop de problèmes. Finalement, Brooklyn Nine-Nine délivre une seconde partie de saison séduisante comme tout avec son lot d’épisodes plus ou moins bons mais la bonne humeur qui règne là dedans est ce qu’il faut clairement retenir avant tout. Je ne sais pas trop où est-ce que la saison 5 va bien pouvoir aller même si pour le moment les pistes sont intéressantes et que je ne me fais pas trop de soucis sur le sujet. Il va falloir aussi commencer à penser savoir quand les scénaristes veulent arrêter la série. Mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour, la série trouve toujours un bon équilibre même quand elle cherche à apporter un peu plus de dramaturgie en son sein.

Note : 7/10. En bref, malgré quelques épisodes décevants, l’humour est toujours là, saupoudré de ce drama utile et passionnant.


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