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Édouard Philippe, le sympathique passe-muraille

Publié le 30 septembre 2017 par Sylvainrakotoarison

" Édouard Philippe, dont on suggérait qu'il pourrait être réduit en miettes par l'orateur impétueux de la France insoumise, a réussi son examen de passage médiatique. Un peu techno, un peu réservé, mais aussi ferme pour empêcher Léa Salamé de l'interrompre tous les trois mots, qu'habilement dialectique dans des réparties teintées d'un humour discret, il a installé un personnage de Premier Ministre sûr de lui et pacificateur. " (Laurent Joffrin, "Libération", le 29 septembre 2017).
Édouard Philippe, le sympathique passe-muraille
À bientôt 47 ans (dans quelques semaines), le plus grand Premier Ministre que la France n'a jamais eu (1 mètre 94) n'est pas encore, quatre mois et demi après sa nomination à Matignon, la plus connue des personnalités politiques. Dans un sondage très récent (réalisé par Odoxa-Dentsu consulting pour France Info et "Le Figaor", publié le 28 septembre 2017), 38% des sondés auraient été bien incapables de citer correctement le prénom et le nom de chef du gouvernement.
On ne peut pas dire pourtant que l'ancien député-maire du Havre, Édouard Philippe, possède un patronyme difficile à retenir pour un Français, mais son manque de notoriété est bien réel. Laureline Dupont, journaliste du journal "Le Point", avait remarqué que quasiment aucun des passants croisés à la foire de Pau le 9 septembre 2017 ne l'avait reconnu aux côtés du maire François Bayrou.
Édouard Philippe était le Premier Ministre idéal du Président Emmanuel Macron : issu du centre droit, énarque, intelligent, humble, cultivé (pas si courant dans les milieux politiques), calme et posé, réfléchi, organisateur, plein d'humour british et de courtoisie, sans existence médiatique nationale avant l'élection présidentielle, il a montré au cours de la (trop) longue émission " L'émission politique" dont il était l'invité principal, émission diffusée en direct sur France 2 ce jeudi 28 septembre 2017, que la discrétion n'empêchait pas la détermination ni la fermeté.
Un exemple de son humour caustique : interrogé par le journaliste François Lenglet sur les shampoings (en fait, sur les futurs actionnaires de L'Oréal après la mort de Liliane Bettencourt), Édouard Philippe lui a dit : " Vous êtes mon avenir ! ", se voyant lui-même devenir chauve... Un exemple de culture (La Rochefoucauld) lorsqu'il a dit à Jean-Luc Mélenchon : " Je n'ai peur de rien sauf de la mort, parce que ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder fixement, vous le savez bien. ".
Très proche de l'ancien candidat à la primaire LR, ancien Premier Ministre, Alain Juppé (toujours proche, ce dernier l'a félicité après l'émission par un tweet à 23 heures 07 : " Belle émission d'É. Philippe, combatif, courageux, ouvert "), Édouard Philippe a sans doute amélioré sa notoriété sinon sa popularité. L'émission a eu une forte audience (la deuxième derrière TF1), avec 3,16 millions de téléspectateurs (14,5% de part d'audience), preuve que les Français étaient très curieux de mieux le connaître. Champion dans cette émission, Édouard Philippe a convaincu 52% des sondés selon un sondage réalisé au cours de l'émission par Ipsos (c'est le score le plus élevé de tous les invités à cette émission).
L'émission de Léa
Un petit mot sur l'émission : depuis le limogeage de David Pujadas (qu'on ne regrettera pas), Léa Salamé devient la seule animatrice de l'émission, et malheureusement, toute sympathique soit-elle, il faut bien reconnaître que je n'ai pas trouvé qu'elle ait bien fait son boulot en n'écoutant jamais la réponse de ses interlocuteurs, en voulant sans arrêt les interrompre alors qu'ils étaient au milieu d'une démonstration.
Édouard Philippe, le sympathique passe-muraille
Certes, en critiquant ainsi, je fais preuve de contradiction : je critique la trop longue durée de l'émission ainsi que la volonté de son animatrice de réduire le temps de parole de ses invités. Ce n'est pas contradictoire : il aurait fallu un format moins ambitieux, supprimer la partie très nombriliste concernant les sondages d'émission qui n'apportent rien au sujet politique (cette émission ne devrait pas être une étude de communication mais une explication politique aux Français), et se focaliser sur le vrai débat, laisser les invités parler jusqu'au bout de leur raisonnement pour qu'ils puissent s'exprimer avec approfondissement.
L'animatrice, au contraire, partisane du rythme, voudrait que son émission se réduise à une succession sans queue ni tête de tweets les plus courts mais les plus nombreux possible... Pour bien comprendre les choses, il vaudrait mieux ne pas aborder trop de sujets et vraiment les approfondir pour arriver à un discours qui ne soit pas réducteur et seulement à base de slogans incantatoires.
Compétence et humilité
Revenons à l'émission. L'impression générale qu'a laissée Édouard Philippe avec son faux air de Jean-Pierre Darroussin, c'était une grande sympathie, une assurance intellectuelle incontestable (le contraire de Marine Le Pen !), une détermination courtoise à aller jusqu'au bout de sa politique, une sorte d'insaisissabilité du personnage, et évidemment, une loyauté irréprochable envers Emmanuel Macron. S'il n'appartient pas au parti majoritaire, il semble en tout cas que les députés LREM, souvent novices en politique, voient en lui un point de référence plutôt rassurant.
Son atout auprès d'Emmanuel Macron, mais qui pourrait lui porter tort dans la suite de sa carrière politique, et c'était assez clair dans le documentaire diffusé il y a quelques mois sur LCP sur sa campagne aux élections municipales de mars 2014 au Havre ("Édouard, mon pote de droite" réalisé par Laurent Cibien et diffusé initialement le 10 août 2016 sur France 3), c'est que Édouard Philippe n'aime pas se valoriser lui-même et il n'est pas un tueur, il n'aime pas tuer. Il fallait voir son stress à appeler au téléphone les malheureux conseillers municipaux sortants pour leur dire qu'il ne les reprendrait pas dans sa nouvelle équipe. Il a probablement un rival qui pourrait lui faire un travail de sape à l'intérieur du gouvernement : Bruno Le Maire, qui, lui, a pris son adhésion à LREM ("Journal du dimanche" du 24 septembre 2017).
Certains le voient en chef d'orchestre pour interpréter une musique composée par Emmanuel Macron. Pour l'instant, il n'y a pas eu de fausse note même si le style de musique peut être contestée, dans les rues par exemple, mais pas seulement.
En pleine action
L'émission s'est déroulée à un moment crucial du début du quinquennat : la signature des ordonnances qui réforment le code du travail, la signature de la loi de moralisation de vie politique, l'annonce d'un plan de 57 milliards d'euros pour les grands investissements, la relance de l'Europe par la France juste avant le Sommet européen de Tallinn, et surtout, la présentation du projet de budget pour l'année 2018, élément clef de la politique du gouvernement (et critère pour déterminer si un parlementaire est dans la majorité ou dans l'opposition selon qu'il approuve ou désapprouve le projet de loi de finance lors du vote final).
Édouard Philippe, qui, en principe, assume pleinement ses décisions, a assez mal argumenté sur la baisse du pouvoir d'achat des retraités. Pourquoi ne pas le dire carrément ? C'est pourtant ce que veut Emmanuel Macron, miser tout sur la population active. Les retraités ont un pouvoir d'achat supérieur à la population active. Certes, ils aident beaucoup leurs enfants, mais justement, l'idée du gouvernement, pas forcément bien exprimées, c'est que les retraités puissent aider et financer l'aide aux plus jeunes. C'est un argument qui se conçoit, mais est-il clairement assumé par le pouvoir ?
L'argumentation d'Édouard Philippe était aussi politique qu'économique, rappelant que toutes les mesures prises depuis quatre mois avaient été annoncées pendant la campagne présidentielle : " On a obtenu un mandat du peuple. (...) Nous partons d'une situation où la France va mal ; ça fait longtemps qu'il y a un chômage de masse en France. Notre objectif, c'est de réparer le pays, le faire repartir. Créer de la croissance, augmenter le pouvoir d'achat de ceux qui sont des actifs. ".
Sur l'arrêt des réacteurs nucléaires, Édouard Philippe a montré un certain flou et une certaine méconnaissance du sujet (comme sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes), malgré son ancienne collaboration avec Areva. Mais il a montré sa sincérité et sa spontanéité, n'hésitant pas à dire qu'il ne connaissait pas le dossier si c'était le cas (il l'avait fait aussi chez Jean-Jacques Bourdin le 22 août 2017 sur RMC et ce n'était cependant pas très professionnel). Sur les sujets qu'il connaît bien (comme le budget), Édouard Philippe est alors très "technique" et "pédagogique" (en fait, non, il n'est pas technique mais il faut bien qu'il prenne un peu de temps pour bien expliquer : il n'y a rien de pire qu'une journaliste lui dise "c'est trop technique", comme si les téléspectateurs étaient trop débiles pour comprendre ce qu'il explique).
Sur le capital de STX (contrôlé par Fincantieri) et de la branche ferroviaire d'Alstom (fusionnée avec Siemens), Édouard Philippe a surtout constaté que ceux qui ne devaient pas être contents, c'étaient les industriels chinois qui auraient pu récupérer ces fleurons français : " Je veux constituer des géants européens qui soient fondés sur des compétences industrielles françaises. ". Il a ainsi observé que c'était " une bonne nouvelle pour l'industrie française et une mauvaise pour l'industrie chinoise ", ajoutant : " Je préfère que Siemens s'unisse à Alstom plutôt qu'à Bombarbier. ".
Duel Édouard Philippe vs Jean-Luc Mélenchon
L'échange entre Édouard Philippe et Jean-Luc Mélenchon était intéressant à plus d'un titre. Le premier, c'est qu'il n'y a pas eu de pugilat comme le duel aurait pu l'annoncer. C'est une bonne chose, cela n'a jamais servi la démocratie un combat de boxe (même si le Premier Ministre fait toujours de la boxe). Jean-Luc Mélenchon a préféré garder une attitude bienveillante et c'était grâce à celle-ci qu'il a rassemblé 19% des suffrages exprimés. C'est avec cette image qu'il a voulu renouer et faire oublier l'excitation chaviste assez contreproductive.
Édouard Philippe, le sympathique passe-muraille
Le deuxième intérêt, c'était que le débat s'est installé entre le pouvoir politique et la gauche de Mélenchon, et donc, le clivage traditionnel entre LR et PS n'existe plus. Il y a bien eu quelques socialistes qui ont mollement protesté contre la présence de Jean-Luc Mélenchon comme principal contradicteur, mais qui sont-ils à critiquer ? Quel ténor pourrait représenter aujourd'hui, sans contestation, le PS ? Sûrement pas Martine Aubry.
Le troisième intérêt était de connaître les arguments échangés. La question du budget qui serait ajusté pour les "riches" était au cœur de la conversation. Jean-Luc Mélenchon aimerait coller à Emmanuel Macron la même étiquette que pour Nicolas Sarkozy avec son bouclier fiscal : le "Président des riches".
Les nombreuses petites phrases de politesse et de complicité ont émaillé un débat qui n'en était plus vraiment, au point que se rappeler qu'Édouard Philippe préparait le concours de l'ENA dans le bureau d'un sénateur nommé Mélenchon !
Principal sujet, la réforme de l'ISF : " On ne peut pas entendre qu'on va donner quatre milliards à des gens qui ont déjà tout. ". Si Jean-Luc Mélenchon était convaincant (il vaut mieux donner du pouvoir d'achat aux pauvres qui dépenseraient l'argent et relanceraient l'économie plutôt qu'aux riches qui continueraient à l'épargner voire à le placer à l'étranger), la réponse d'Édouard Philippe manquait de piquant. L'idée qu'il veut éviter que les capitaux quittent la France, voire que les capitaux partis reviennent et attirent aussi les capitaux étrangers est plus qu'hypothétique et sans effet concret à l'époque de Nicolas Sarkozy.
Édouard Philippe s'est aussi permis d'adresser des reproches à son contradicteur numéro : " Parfois, vous me décevez, Jean-Luc Mélenchon. Je suis déçu quand un républicain comme vous ne fait pas le choix explicite au moment de l'élection présidentielle. Je vous le dis d'autant plus volontiers que j'ai été choqué par l'attitude de mon propre parti qui n'a pas appelé à voter contre Marine Le Pen. ". En fait, l'attaque, justifiée, a été mal formulée car ce qui était critiquable, tant chez Jean-Luc Mélenchon que chez Les Républicains, c'était qu'aucun n'a appelé explicitement à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, uniquement un appel à ne pas voter FN, ce qui laissait la possibilité de ne pas voter ou de voter blanc.
Avant l'échange entre les deux (nouveaux) "géants" du paysage politique actuel, Édouard Philippe a eu le droit à quelques autres interlocuteurs.
La dette avec Thierry Breton
Un débat avec Thierry Breton, actuel patron d'une entreprise internationale en pleine expansion et ancien Ministre de l'Économie et des Finances (2005-2007) qui a un peu trop insisté sur les belles performances budgétaires pendant son séjour à Bercy, n'a pas apporté grand chose sinon qu'il est indispensable de réduire la dette publique. C'est d'ailleurs l'objectif d'Édouard Philippe qui mise sur une baisse de 5% du PIB de la dette d'ici à la fin du quinquennat (ce qui reste encore une réduction très faible).
Édouard Philippe a aussi expliqué pourquoi, depuis dix ans, les gouvernements successifs ont continué à grossir la dette environ de 1 000 milliards d'euros en dix ans), indépendamment des conséquences de la crise financière de 2008 : parce que les taux d'intérêts n'ont jamais été aussi bas, si bien que le coût de la dette ne variait pas pendant que la dette augmentait (environ 40 milliards d'euros par an) : " Nous avons été, en France, extrêmement enthousiaste avec l'endettement. Dans cet enthousiasme, il faut voir le fruit d'un certain laxisme budgétaire et probablement, le faut que, dans toute cette période, s'endetter n'a quasiment jamais été aussi peu cher car les taux d'intérêts diminuaient. Le stock de dette grossissait mais les taux d'intérêts baissaient. ".
Or, si jamais les taux venaient à remonter, la France serait dans de graves difficultés financières : une remontée d'un petit pourcent (ce qui est faible) coûterait à l'État 10 milliards d'euros. Quant au déficit de la sécurité sociale, il devrait être résorbé en 2020 (en 2017, il a diminué de moitié).
La condition des soldats en opération extérieure
Dans son échange avec Mercedes Crépin, épouse de militaire blessé après une opération extérieure, Édouard Philippe n'a pas beaucoup convaincu sur la manière de corriger le logiciel Louvois qui est un échec complet depuis cinq ans (un système qui n'envoie pas les paies correctement). Il s'est contenté d'assurer : " On doit pouvoir faire mieux. " et a déclaré se soucier cpncrètement de cette affaire dans les jours qui viendraient avec la Ministre de la Défense.
Jacques Testart contre la PMA élargie
L'échange qui m'a paru le plus intéressant et révélateur, ce fut celui avec le professeur Jacques Testart. Ce grand chercheur a été l'un des pères de la fécondation in vitro en France (l'initiateur fut Robert Edwards) et il a arrêté ses recherches pour des raisons d'éthique. Depuis une trentaine d'années, il a sans arrêt milité pour refuser absolument le diagnostic prénatal des embryons avant implantation, car cet examen préfigurerait une direction eugéniste de la société particulièrement dangereuse pour l'avenir.
Jacques Testart est régulièrement accusé de faire le jeu des chrétiens alors qu'il est lui-même anticlérical et ses opinions politiques seraient plutôt portées très à gauche. Si bien que le dialogue fut à front renversé : Jacques Testart, résistant aux tentations supposées progressistes de désorganiser la famille, et Édouard Philippe devenu libertaire et pas conservateur. Car le sujet était l'autorisation de la PMA (procréation médicalement assistée) aux femmes seules et aux couples de lesbiennes (actuellement, elle n'est autorisée qu'aux couples hétérosexuels en seul cas de stérilité).
Édouard Philippe, le sympathique passe-muraille
Édouard Philippe a eu le courage et l'honnêteté de rappeler qu'il avait signé une tribune avec Nathalie Kosciusko-Morizet le 10 février 2013 (dans le "Huffington Post") pour dire qu'ils étaient favorables au mariage gay et aussi à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels, mais qu'ils étaient totalement opposées à l'autorisation de PMA aux couples de lesbiennes, considérant que cela basculerait nécessairement vers l'autorisation de la GPA (gestation pour autrui) indispensable si un couple d'hommes homosexuels voulait avoir des enfants. Au nom de l'égalité, pourquoi autoriser les enfants aux couples homosexuels femmes et pas aux couples homosexuels hommes ?
Or, Emmanuel Macron avait annoncé durant sa campagne présidentielle qu'il autoriserait cette PMA. Édouard Philippe s'est montré alors glissant, avouant qu'il a peut-être évolué sur le sujet (en quatre ans !), mais sans dire explicitement la position officielle du gouvernement : " Je pense que comme toute la société française, il m'arrive d'évoluer sur ces questions. Parce que je rencontre des couples féminins ou des femmes célibataires qui ont eu recours à ces techniques en Belgique ou en Espagne. Je vois ce que ça suscite, ce que ça permet, et je ne vois pas ce que ça enlève. J'ai envie d'en discuter avec des gens. ".
Rejetant comme Jacques Testart toute marchandisation du corps humain, Édouard Philippe a évoqué son père (maintenant décédé) : " La vie de mon père, s'il n'avait pas bénéficié d'une greffe de rein, elle aurait été plus courte. Et il n'a pas payé le rein qu'on lui a greffé. ". Sollicité par Jacques Testart (dont il a lu un essai au début des années 1990), Édouard Philippe a même accepté de mettre en discussion le principe d'anonymat du don de sperme pour que l'enfant à naître puisse avoir les moyens, le cas échéant, d'identifier son père biologique.
Exister derrière l'hyperprésidence élyséenne
Avec cette émission qui a fait une très bonne audience, Édouard Philippe peut espérer qu'il va commencer à exister politiquement dans le débat national, ce qui est pourtant logique pour un Premier Ministre. Cependant, sa propension à rester effacé et à ne pas prendre la place médiatique que ses fonctions imposent reste mystérieuse.
Un exemple parmi d'autres mais lourdement symbolique, ce fut son absence sur la photo lors de la signature officielle des ordonnances de la réforme du travail, le 22 septembre 2017 à un bureau (trop haut) à l'Élysée : Emmanuel Macron était accompagné de la Ministre du Travail Muriel Pénicaud et du Porte-Parole Christophe Castaner, sans Édouard Philippe pourtant également signataire des ordonnances en tant que chef du gouvernement...
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (29 septembre 2017)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Édouard Philippe, invité de "L'émission politique" sur France 2 le 28 septembre 2017.
La France conquérante d'Édouard Philippe.
Édouard Philippe, nouveau Premier Ministre.
Le premier gouvernement d'Édouard Philippe du 17 mai 2017.
Le second gouvernement d'Édouard Philippe du 21 juin 2017.
La relance de l'Europe à la Sorbonne.
Discours d'Emmanuel Macron au Congrès de Versailles le 3 juillet 2017.
Emmanuel Macron.
Programme 2017 d'Emmanuel Macron (à télécharger).
Le Président Macron a-t-il été mal élu ?
Audit de la Cour des Comptes du quinquennat Hollande (29 juin 2017).
Les élections sénatoriales de 2017.
La XVe législature de la Ve République.
Les Langoliers.
Forza Francia.
La Ve République.
Édouard Philippe, le sympathique passe-muraille
http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20170928-edouard-philippe.html
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/edouard-philippe-le-sympathique-197274
http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2017/09/30/35723364.html


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